Quece soit une conférence de sensibilisation au sexisme en entreprise, le partage d’un parcours inspirant comme celui de Dorine Bourneton – pilote de voltige en situation de handicap, ou celui d’Anastasia Mikova, la réalisatrice du film WOMAN, ou encore un challenge à l’échelle de l’entreprise, toutes ces actions ont pour objectif de

Dernière mise à jour 26 juil. 2021Le vol du papillon, un portrait entre reconstruction, passion et voltige. Le récit posté ci-dessous s'inspire librement de l'entretien mené par Jean-Michel avec Dorine Bourneton. Si vous désirez écouter cet entretien, vous pouvez le retrouver iciLes récits de cette collection s'inspirent des entretiens passionnants menés par Jean-Michel Rallet dans son podcast 'Pourquoi pas moi?', podcast que vous pouvez retrouver ici. Changementdevieinvolontaire vous offre des interviewsinspirantes où il est allé à la rencontre de femmes et d’hommes connus, ou pas, tous très inspirants, qui racontent comment un jour, leur vie aussi a changé. Quand je suis arrivée sur ce petit aérodrome, je me suis demandée s’il viendrait à ma rencontre, comme il a pu accueillir dans le temps les héros de l’aéropostale et de l’aviation qu’étaient Mermoz ou Charles Lindberg. Mais ça fait longtemps maintenant que ces soirées autour du feu, un verre à la main, racontant mille histoires en espérant que ce ne serait pas la dernière fois sont révolues. Ca fait longtemps maintenant qu’Antoine ne dessine plus de moutons, et que cet aérodrome de campagne n’est plus un lieu de passage toujours aimé quand mon père me racontait l’histoire des pionniers de l’aviation, de ces vols de nuit pour amener courriers, colis et nouvelles aux quatre coins du monde. J’aimais aussi suivre mon père dans ses vols réguliers au-dessus de nos campagnes. Je pense, je suis convaincue que c'est lui qui m’a transmis le virus. Malheureusement, cette passion aurait pu me couter la vie. Mais il n’en a rien été. Elle m'a simplement immobilisée sur un fauteuil roulant, brisant mes rêves en deux. Enfin, c'est ce que je croyais pendant les longs mois qu'ont duré ma convalescence. J’étais auparavant moi aussi devenue pilote. J’étais avec d'autres pilotes dans la carlingue quand l'avion qui nous emmenait a été pris dans l’orage qui s’annonçait. J’étais avec les eux quand il s’est écrasé au sol. Et je suis la seule finalement à en être sortie vivante. J’aurais pu ne plus jamais voler, ne plus jamais piloter d’engins dans cet azur qui m’attire tant. J’aurais pu replier mes ailes et rester clouée au sol. J’aurais pu me laisser aller au désespoir. J’aurais pu devenir totalement dépendante des autres. Pourtant, non. Je voulais revoler, et ce n’est pas ce handicap qui allait m’en empêcher. J’ai mené un combat, une lutte qui m’a pris des années pour à nouveau me sentir aussi libre qu’un papillon en plein printemps. Je voulais voler, respirer, voir le monde d’en haut. J’ai eu la chance un jour, de rencontrer au détour d’un meeting, ou d’un salon, je ne sais plus trop, le président d’un club d’aéronautique qui mettait à disposition des avions équipés pour les personnes qui comme moi, n’avaient plus l’usage de leurs jambes. Il m’a proposé de venir goûter à nouveau au pilotage d’avions. Mais avant tout, et pour pouvoir me rendre sur place, il fallait que je passe par une autre étape. Je devais passer mon permis de conduire, pouvoir me déplacer sans devoir compter sur quiconque. Ce premier permis obtenu, je me suis rendu près de Toulouse pour pouvoir ressentir à nouveau le bonheur d’avoir entre mes mains un avion qui me permettrait de rejoindre par les airs toutes les destinations dont je rêvais tant. Mes parents, qui m’avaient vu cabossée, qui n’y croyaient pas ou plus, me voyaient à nouveau heureuse, remplie de vie, remplie de rêves, remplie d’une force prête à faire bouger les murs, les montagnes, les lois, pour que n’importe qui dans la même situation que moi puisse un jour voler à sa guise. J'ai monté une association pour que d’autres que moi voltigent au Bourget, ou se posent sur cet aérodrome de campagne, en espérant voir un jour Antoine venir les accueillir et leur raconter des histoires, jusqu’au petit matin. Je vole à nouveau, je voltige, je me permets de faire des figures. Je suis à nouveau un papillon. Et j'aime cette sensation.
quinquennat Elle est une priorité de mon Gouvernement. Elle est l’esprit même de la politique que nous voulons pour la France. Depuis 2017, nous avons agi sans relâche pour que l’égalité soit une réalité tangible. Trois lois ont été adoptées pour mieux protéger les victimes de violences, que ce soit en verbalisant le harcèlement CopiéChez Christophe Hondelatte, Dorine Bourneton revient sur son parcours. Accidentée à l'âge de 16 ans, elle a su faire face pour poursuivre son rêve est des parcours de vie qui forgent le respect. Comme celui de Dorine Bourneton. À 16 ans, un avion Piper, où elle est passagère, s’écrase au sol. Les séquelles sont terribles pour la jeune fille qui se retrouve paraplégique, ce qui ne l'empêchera pas de poursuivre son rêve de pilote. Chez Christophe Hondelatte mercredi, elle revient sur cet itinéraire de d'aviation comme son père. Le père de Dorine Bourneton, Jean-Paul, est un passionné d'aviation. À la maison, la bibliothèque déborde de livres sur le vol et le pilotage. Alors forcément, Dorine attrape le virus. "Je ne serais jamais devenue pilote sans ce père-là", confie-t-elle au micro d'Europe 1. "À travers l'aviation, je me disais que j'allais pouvoir vivre cette vie d'aventure dont je rêvais." Dès ses 15 ans, elle s'inscrit à un aéro-club d'Auvergne dans le Centre de la France. Un an plus tard, avec son club, elle va visiter la base canadair de Marignane. Elle s’y rend en avion, évidemment. Dorine monte dans un Piper, avec trois autres personnes. Pendant le trajet, l'avion s'enfonce dans un énorme nuage noir. Dorine sent l'avion qui perd de l'altitude, les pilotes paniquent, le Piper frappe la cime des arbres puis s'écrase. mais paraplégique. Dorine Bourneton est la seule survivante. Dans la carcasse de l'avion, les heures passent. Elle crie, elle hurle, mais personne ne vient la chercher. Finalement, les secours arrivent après douze heures. Dorine est rapatriée vers l'hôpital du Puy-en-Velay. Lorsque le chirurgien vient voir les parents, le diagnostic est terrible Dorine a un gros hématome au bas de sa colonne vertébrale, qui compresse les terminaisons nerveuses de sa moelle épinière. Elle ne remarchera pas. Dorine est parents n'osent pas le lui dire. C'est finalement sa kiné qui lui fait comprendre, un jour, lors d'une séance, que ses jambes ne bougeront plus. Assommée par l'annonce, en colère, Dorine Bourneton n'en demeure pas moins combattante et, dès le lendemain, elle reprend les séances de kiné et la musculation."Mon corps se souvient toujours de l'accident". En 1993, son histoire paraît dans une revue aéronautique. Quelques jours plus tard, chez elle, elle reçoit une lettre du président des aviateurs invalides de l'aéro-club de Toulouse. Il lui explique qu'il a des avions à commandes manuelles et que, si elle le souhaite, elle peut revoler. Dorine se lance. Elle doit tout réapprendre. Pendant des mois, elle va s’entraîner. Son but ? Passer son brevet de pilote amateur, puis devenir instructrice professionnelle. "Mon corps se souvient toujours de l'accident. Avant de voler, j’ai toujours une appréhension. Tout bon pilote a cette petite peur, mais chez moi, elle est amplifiée", explique Dorine avril 1995, elle a 20 ans et décroche ce fameux brevet. Première victoire. Mais Dorine Bourneton refuse de s'arrêter là. Elle veut toujours devenir pilote professionnelle, mais problème, c'est interdit aux personnes handicapées. Débute alors un long combat, de plusieurs années, pour faire infléchir cette règle. Dorine Bourneton fait parler d'elle, de son histoire, trouve des alliés, tente de faire bouger les en novembre 2003, alors que la profession était restée inflexible jusque-là, le Secrétaire d'État chargé des Transports de l'époque, Dominique Bussereau, signe un arrêté ministériel qui ouvre la licence de pilote professionnel aux personnes handicapées. Pour autant, Dorine Bourneton n'est pas devenue pilote professionnelle. "J’ai renoncé, parce que j’ai arrêté mes études très jeune et que je n’ai pas réussi à rattraper le niveau en mathématiques", indique-t-elle, "mais mon combat a servi à des dizaines de pilotes handicapés". Aujourd'hui, Dorine Bourneton, âgée de 44 ans, s'est lancée dans la voltige. "Cela correspond plus à mon tempérament. En voltige, on n'a pas besoin d'étudier pendant des heures des bouquins", souligne-t-elle. Et elle est aujourd'hui la seule femme paraplégique pilote de voltige aérienne. DorineBourneton Au-dessus des nuages Le terrible crash à l 39origine de son handicap. Recherche. Bibliothèque. Se connecter. S'inscrire. Regarder en plein écran . l’année dernière. Dorine Bourneton Au-dessus des nuages Le terrible crash à l 39origine de son handicap. Pause Foot News and Tech. Suivre. l’année dernière. Dorine Quand son avion s'est écrasé contre le flanc d'une montagne, elle n'avait que 16 ans. Dans l'accident, Dorine Bourneton a perdu l'usage de ses jambes et trois de ses amis. Mais pas son goût pour l'aviation, qu'elle continue de pratiquer près de 25 ans après le longiligne, visage souriant et bonne humeur à toute épreuve cette Auvergnate d'origine, première femme handicapée pilote de voltige aérienne, a fait de sa passion un "combat" pour regagner sa liberté."L'avion, c'était un moyen de me reconstruire. Sans cela, je n'aurais pas supporté le regard des autres", explique cette admiratrice de Saint-Exupéry. "Quand on pilote, le handicap reste au sol. On oublie les contraintes".Ce jour-là, la voltigeuse vient d'atterrir à bord d'un appareil de quatre places sur le tarmac de Roissy. Une première pour une pilote paraplégique. Alors qu'elle s'extirpe de la carlingue, un bataillon de journalistes se presse pour l'interviewer."On est accueillis comme si on avait traversé l'Atlantique", sourit la quadragénaire, casquette blanche et blouson d'aviateur. "J'espère qu'on aura le même accueil au Bourget", s' quelques semaines, le 20 juin exactement, cette mère de famille fera une présentation de voltige au salon de l'aéronautique. Une initiative là encore inédite. "Je ferai des boucles, des renversements... Pour moi, c'est un super défi", "défi" en forme de pied de nez à l'accident qui, le 12 mai 1991, a fait basculer la vie de cette fille de pilote amateur montée pour la première fois dans un avion "à l'âge de huit ans", dans le deuil et la souffrance. - "Un cri et puis plus rien" -Ce jour-là, ils étaient quatre à bord de l'appareil. Le temps était mauvais. "Le pilote a voulu faire demi-tour, mais notre avion a percuté les flancs du mont d'Alambre", raconte la native du lourd fracas. Les ailes de l'avion sont arrachées par les arbres. La carlingue poursuit sa chute avant de s'écraser contre un rocher. "Je me souviens d'un cri et puis plus rien. J'ai perdu connaissance", souffle son réveil, le silence règne. Dans les débris de l'avion, elle cherche du regard ses trois amis. Les trois sont morts. Elle tente de s'extirper de l'appareil mais son corps est coincé. "J'ai appelé au secours. Personne ne répondait", se heures s'écoulent, interminables. "J'avais froid, j'avais peur", se rappelle-t-elle. Après douze heures de recherche, les secours finissent par la retrouver, presque par miracle. En pleine nuit, elle est transportée à l' verdict des médecins, quelques semaines plus tard, tombe comme un couperet elle ne remarchera plus. Un coup dur pour l'adolescente... qui ne la dissuadera pourtant pas, deux années plus tard, de reprendre le chemin des airs."Je ne voulais pas écouter mes peurs. J'étais heureuse dans le ciel. Et puis j'étais soutenue par mon entourage", explique l'Auvergnate, qui décide alors de se battre pour faire progresser la cause des paraplégiques dans le secteur de l' 2003, c'est gagné! La licence professionnelle est ouverte aux personnes en situation de handicap. "C'était une vraie avancée", se félicite la pilote, qui déplore les "nombreux blocages" auxquels sont confrontées les personnes en fauteuil installée en région parisienne avec sa fille de huit ans, la quadragénaire, fondatrice de la commission "pilotes handicapés" de l'Aéro-club de France, multiplie les entraînements pour affiner sa maîtrise de la voltige. "Il a fallu adapter un avion. Normalement, on a des commandes aux pieds, là on les a ramenées à la main", explique son instructeur, Romain Vienne, lui-même champion du monde de voltige en planeur."Persévérante", "toujours souriante"... Dorine Bourneton a droit à tous les éloges de la part du jeune homme. "Elle n'est pas du tout tête brûlée, elle connaît ses limites", assure-t-il. Son handicap? "Une fois en l'air, c'est invisible elle fait de la voltige comme si elle était valide".22/05/2015 091703 - Aéroport de Roissy France AFP - Par Valentin BONTEMPS - © 2015 AFP DorineBourneton Fille. Dorine Bourneton est née le 6 septembre 1974. Elle avait 46 ans. Elle est née à Thiers, en France. Quand elle avait 16 ans. Dorine Aéroport de Roissy France AFP - Quand son avion s'est écrasé contre le flanc d'une montagne, elle n'avait que 16 ans. Dans l'accident, Dorine Bourneton a perdu l'usage de ses jambes et trois de ses amis. Mais pas son goût pour l'aviation, qu'elle continue de pratiquer près de 25 ans après le drame. Silhouette longiligne, visage souriant et bonne humeur à toute épreuve cette Auvergnate d'origine, première femme handicapée pilote de voltige aérienne, a fait de sa passion un "combat" pour regagner sa suite après la publicité "L'avion, c'était un moyen de me reconstruire. Sans cela, je n'aurais pas supporté le regard des autres", explique cette admiratrice de Saint-Exupéry. "Quand on pilote, le handicap reste au sol. On oublie les contraintes". Ce jour-là, la voltigeuse vient d'atterrir à bord d'un appareil de quatre places sur le tarmac de Roissy. Une première pour une pilote paraplégique. Alors qu'elle s'extirpe de la carlingue, un bataillon de journalistes se presse pour l'interviewer. "On est accueillis comme si on avait traversé l'Atlantique", sourit la quadragénaire, casquette blanche et blouson d'aviateur. "J'espère qu'on aura le même accueil au Bourget", s'amuse-t-elle. Dans quelques semaines, le 20 juin exactement, cette mère de famille fera une présentation de voltige au salon de l'aéronautique. Une initiative là encore inédite. "Je ferai des boucles, des renversements... Pour moi, c'est un super défi", assure-t-elle. Un "défi" en forme de pied de nez à l'accident qui, le 12 mai 1991, a fait basculer la vie de cette fille de pilote amateur montée pour la première fois dans un avion "à l'âge de huit ans", dans le deuil et la souffrance. - "Un cri et puis plus rien" -La suite après la publicité Ce jour-là, ils étaient quatre à bord de l'appareil. Le temps était mauvais. "Le pilote a voulu faire demi-tour, mais notre avion a percuté les flancs du mont d'Alambre", raconte la native du Puy-de-Dôme. Un lourd fracas. Les ailes de l'avion sont arrachées par les arbres. La carlingue poursuit sa chute avant de s'écraser contre un rocher. "Je me souviens d'un cri et puis plus rien. J'ai perdu connaissance", souffle Dorine. A son réveil, le silence règne. Dans les débris de l'avion, elle cherche du regard ses trois amis. Les trois sont morts. Elle tente de s'extirper de l'appareil mais son corps est coincé. "J'ai appelé au secours. Personne ne répondait", se suite après la publicité Les heures s'écoulent, interminables. "J'avais froid, j'avais peur", se rappelle-t-elle. Après douze heures de recherche, les secours finissent par la retrouver, presque par miracle. En pleine nuit, elle est transportée à l'hôpital. Le verdict des médecins, quelques semaines plus tard, tombe comme un couperet elle ne remarchera plus. Un coup dur pour l'adolescente... qui ne la dissuadera pourtant pas, deux années plus tard, de reprendre le chemin des airs. "Je ne voulais pas écouter mes peurs. J'étais heureuse dans le ciel. Et puis j'étais soutenue par mon entourage", explique l'Auvergnate, qui décide alors de se battre pour faire progresser la cause des paraplégiques dans le secteur de l'aviation. En 2003, c'est gagné! La licence professionnelle est ouverte aux personnes en situation de handicap. "C'était une vraie avancée", se félicite la pilote, qui déplore les "nombreux blocages" auxquels sont confrontées les personnes en fauteuil suite après la publicité Aujourd'hui installée en région parisienne avec sa fille de huit ans, la quadragénaire, fondatrice de la commission "pilotes handicapés" de l'Aéro-club de France, multiplie les entraînements pour affiner sa maîtrise de la voltige. "Il a fallu adapter un avion. Normalement, on a des commandes aux pieds, là on les a ramenées à la main", explique son instructeur, Romain Vienne, lui-même champion du monde de voltige en planeur. "Persévérante", "toujours souriante"... Dorine Bourneton a droit à tous les éloges de la part du jeune homme. "Elle n'est pas du tout tête brûlée, elle connaît ses limites", assure-t-il. Son handicap? "Une fois en l'air, c'est invisible elle fait de la voltige comme si elle était valide". vpCZfeW.
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