France Inter Michel Cymes France Culture Le soin de l'autre, quand il ne peut plus faire de lui-mĂȘme France Inter Coupe de cerveau d'un patient malade d'Alzheimer rĂ©alisĂ© par Pet Scan France Culture Illustration d'un cerveau humain. France Inter Pour emmener son pĂšre jusqu'au bout du monde, Patricia a amĂ©nagĂ© une sorte de pousse-pousse, qu'elle conduit avec son vĂ©lo Ă©lectrique. France Culture Dans un hĂŽpital, une infirmiĂšre fait marcher une personne ĂągĂ©e France Culture " Pourquoi je tombe malade ? C'est pas le moment ! " France Inter Etre caoable de reproduire un dessin fait partie des tests d'aptitude pour Ă©valuer l'Ă©tat cognitif du patient. France Inter "Ne t'oublie pas", a dit GisĂšle, malade d'Alzheimer, Ă son mari dans un moment de luciditĂ© France Inter Toutes vos questions sur la maladie d'Alzheimer France Inter Patricia et son papa Michel, atteint de la maladie d'Alzheimer, dont elle s'occupe. RĂ©cit de la vie d'une aidante heureuse. France Culture Epandage de pesticides. Photo prise Ă Bailleul le 15 juin 2015.
Alzheimer, jusquâau bout la vie Fiche film La maison Carpe Diem, au QuĂ©bec, Ă Trois-RiviĂšres, accueille des patients atteints de la maladie d'Alzheimer. La philosophie des lieux, Ă©laborĂ©e annĂ©e aprĂšs annĂ©e par Nicole Poirier, la directrice, et toute son Ă©quipe, repose sur l'idĂ©e principale de "bĂątir chaque jour une belle journĂ©e".Alzheimer NEWS PubliĂ© le 23/02/2011 Ă 2313 Un bureau d'architectes anversois propose des solutions pour mieux vivre au quotidien avec la maladie d'Alzheimer. Une approche alternative et innovante. Le placement en institution source de frustration Le placement d'un patient Alzheimer est souvent source de frustration pour le malade et peut ĂȘtre vĂ©cu comme un Ă©chec par ses proches. La SA OSARarchitects d'Anvers propose des solutions architecturales innovantes pour l'hĂ©bergement des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Pour que la situation soit moins pĂ©nible pour le patient, pour sa famille, mais aussi pour le personnel soignant. Stimuler les sens Le bureau d'architectes anversois propose des maisons de repos qui sont des lieux de vie avant tout. Tout est en effet mis en oeuvre pour rĂ©pondre un maximum aux besoins des personnes touchĂ©es par la maladie d'Alzheimer. Par exemple, pour contourner les problĂšmes de pertes de repĂšres, chaque piĂšce des espaces communs est associĂ©e Ă une activitĂ© bien prĂ©cise se dĂ©tendre, dĂ©couvrir, manger... Les architectes ont Ă©galement eu l'idĂ©e de stimuler les cinq sens des patients par les couleurs, les odeurs et de les associer Ă ces activitĂ©s. Cela permet de crĂ©er des liens logiques et donc de faciliter la vie des patients. Par exemple, une personne qui cherche sa chambre peut se dire "La cuisine, c'est la piĂšce qui sent bon la nourriture et oĂč on mange. Et ma chambre, c'est celle qui donne dans cette piĂšce". La façon d'amĂ©nager les chambres est Ă©galement Ă©tudiĂ©e avec soin. L'utilisation de lit en alcĂŽve peut Ă ce titre ĂȘtre rassurante pour les personnes touchĂ©es par la maladie d'Alzheimer. Un lieu de vie pensĂ© "Alzheimer" Les espaces communs sont Ă©galement des lieux d'Ă©changes oĂč les visiteurs sont en contact avec les autres patients, ce qui crĂ©e une dynamique. "AprĂšs le dĂ©cĂšs de leur proche, il est mĂȘme arrivĂ© que certaines personnes continuent de venir rendre visite Ă d'autres patients et qu'ils s'impliquent bĂ©nĂ©volement", ajoute Eve Van Dyck, architecte chez OSAR. Ces espaces de vie ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s pour le personnel soignant. Pour qu'il ait une meilleure mobilitĂ©, qu'il puisse garder un oeil en permanence sur les patients... En bref, une maison pensĂ©e pour la maladie d'Alzheimer. Des innovations pour une meilleure qualitĂ© de vie Ce genre de nouvelle approche peut parfois constituer une bouffĂ©e d'air dans la longue lutte contre la maladie d'Alzheimer. "Les patients Alzheimer restent trĂšs sensibles Ă ce qui les entoure", nous explique Marguerite Mormal, PrĂ©sidente d'Alzheimer Belgique. "Il faut donc essayer de maintenir la qualitĂ© de vie jusqu'au bout. Dans cette optique, il est important de trouver de nouvelles pistes." La recherche de nouveaux traitements ou de nouveaux moyens de prĂ©vention est importante, bien sĂ»r. Mais il ne faut pas oublier le poids qui pĂšse sur les Ă©paules des patients Alzheimer et de leurs proches au quotidien. Toutes les solutions pour mieux vivre la maladie d'Alzheimer sont donc les bienvenues. Merci Ă Marguerite Mormal, PrĂ©sidente d'Alzheimer Belgique pour sa collaboration Ă
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Lisez votre ebook - Alzheimer, une Ă©cole de bienveillance - La stratĂ©gie gagnante du bon sens - sur votre liseuse oĂč que vous soyez - - Furet du Nord INTERVIEW - Face Ă des maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives comme la maladie dâAlzheimer, le rĂŽle dâaidant familial est primordial et pas toujours facile Ă apprĂ©hender, selon le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gĂ©riatre. Alzheimer⊠Ce seul nom effraie tout Ă chacun. Il reprĂ©sente la menace de la dĂ©pendance dans sa version la plus dure. La sienne ou celle de ceux quâon aime. Le Dr Olivier de Ladoucette*, psychiatre et gĂ©riatre attachĂ© Ă lâhĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, nous explique les leçons que cette terrifiante maladie enseigne sur lâaidance. LE FIGARO. - Pourquoi dans votre pratique ĂȘtes-vous particuliĂšrement amenĂ© Ă rencontrer des aidants familiaux? Dr Olivier de Ladoucette. - Il faut savoir que les maladies neurovĂ©gĂ©tatives, dont bien sĂ»r Alzheimer, constituent la premiĂšre cause de dĂ©pendance en France. Et contrairement Ă dâautres pathologies physiques, par exemple, oĂč le malade a besoin dâĂȘtre accompagnĂ© seulement quelques heures par jour, celles-ci obligent les aidants Ă une prĂ©sence permanente! Ils doivent, de plus, faire face Ă lâanosognosie du malade il nâa pas conscience du mal dont il est atteint. Les accompagnants doivent donc non seulement assister aux tĂąches quotidiennes, mais en plus faire du gardiennage. Ajoutez Ă cela les troubles du comportement comme lâagitation, le refus, lâopposition⊠Et 50 % de ces malades vont vivre Ă domicile jusquâau bout de leur vie. Câest donc un problĂšme majeur. Quels liens avez-vous avec les aidants? En rĂ©alitĂ©, il nous faut soigner les deux partenaires de ce couple obligĂ© par la maladie. Une consultation sur trois est consacrĂ©e Ă lâaidant seul il est celui qui peut nous donner les informations les plus prĂ©cises sur lâĂ©tat du malade, et nous lui donnons des conseils. Il y a besoin dâune vĂ©ritable pĂ©dagogie de lâaidant» pour des pathologies aussi difficiles. Quand le malade est victime dâun trouble somatique comme une maladie cardio-vasculaire, les consignes adressĂ©es Ă lâaccompagnant sont assez simples, mais dans le cas de maladies affectant les fonctions cognitives, câest beaucoup plus compliquĂ©. Une consultation sur trois est consacrĂ©e Ă lâaidant seul il est celui qui peut nous donner les informations les plus prĂ©cises sur lâĂ©tat du malade, et nous lui donnons des conseils.» Dr Olivier de Ladoucette Par exemple? Lâun des enjeux les plus ardus est de canaliser lâanxiĂ©tĂ© et la confusion dâun malade qui vous rĂ©veille Ă 3 heures du matin parce quâil doit aller au travail», ou vous demande plusieurs fois par jour quelle est cette maison dans laquelle il habite». RĂ©pĂ©ter mais câest chez toi!» ne sert Ă rien puisque le malade pourra vivre douloureusement la rĂ©vĂ©lation de ses dĂ©ficits et oubliera rapidement lâinformation qui lui aura Ă©tĂ© transmise. Cela ne sert Ă rien non plus de remettre Ă leur place des objets quâil dĂ©placera sans cesse. Mieux vaut dĂ©tourner son attention vers une autre activitĂ© ou une autre pensĂ©e, avoir des stratĂ©gies de distraction. Lâart de lâesquive est vraiment une force Ă dĂ©velopper chez lâaidant. » LIRE AUSSI - Aidants familiaux 11 millions de Français accompagnent un proche Du point de vue psychologique, quâest-ce qui est le plus difficile? La dĂ©personnalisation de celui ou celle que nous avons aimĂ©. Une dĂ©personnalisation accentuĂ©e par lâinversion des rĂŽles Ă laquelle oblige la maladie. Devenir la fille de son pĂšre, le pĂšre de son frĂšre⊠Câest trĂšs compliquĂ©. De mĂȘme, dans certains couples, madame, qui a toujours Ă©tĂ© soumise, doit soudain, Ă cause de la maladie, prendre les dĂ©cisions pour monsieur qui, jusque-lĂ , menait la barque dâune main de fer⊠Et en plus, il les refuse! Sans parler des passifs relationnels qui, Ă lâĂ©preuve de la maladie, refont surface cette fille, qui dĂ©testait sa mĂšre, doit, aprĂšs une vie de conflits, en prendre soin⊠Les familles, dans leur ensemble, sâen trouvent dĂ©stabilisĂ©es. Les rivalitĂ©s fraternelles remontent il y en a toujours un ou une qui en fait trop» ou pas assez», avec en arriĂšre-plan des questions dâhĂ©ritage Ă rĂ©gler. Heureusement, il y a aussi de trĂšs jolies histoires de tendresse et de solidaritĂ©s qui viennent Ă©clairer ce sombre paysage. MalgrĂ© la maladie? Oui, je pense Ă une famille dans laquelle les enfants ne sâentendant pas trop avec leur mĂšre, dĂ©sormais malade, ce sont les petits-enfants qui se sont organisĂ©s ils ont notamment créé un blog, et un rĂ©seau entre eux sâest mis en place pour prendre en charge leur grand-mĂšre. Je pense Ă cette dame, qui Ă©tait trĂšs heureuse dâaller passer du temps avec son mari rĂ©sident en Ehpad, car il lui rĂ©pĂ©tait sans cesse je tâaime»⊠Ou Ă ce garçon qui mâa confiĂ© avoir enfin pu avoir des gestes tendres pour un pĂšre avec qui les conflits avaient Ă©tĂ© rĂ©currents⊠Ainsi certaines familles se retrouvent. Peu Ă peu, et bien sĂ»r si les conditions financiĂšres le permettent, on peut trouver une organisation optimale et allĂ©ger le quotidien, rire avec un pĂšre qui est Ă cĂŽtĂ© de ses pompes» et oublie tout. Si lâon sait faire preuve dâhumour, câest mieux. » LIRE AUSSI - DĂ©pendance dâun proche Quand on est aidant, on lâest seul!» Quels autres conseils donnez-vous aux aidants qui vous consultent? Je crois que trois qualitĂ©s sont absolument nĂ©cessaires pour tout aidant lâempathie, la crĂ©ativitĂ© et lâhumour.» Dr Olivier de Ladoucette Dâabord, je leur recommande de ne pas trop chercher Ă amĂ©liorer les fonctions cognitives du patient. Pas question de vouloir le stimuler coĂ»te que coĂ»te, par exemple. Câest Ă lâaidant de rentrer dans lâunivers du malade, et non Ă celui-ci de sâadapter. Les personnes atteintes dâune maladie neurovĂ©gĂ©tative, notamment, vivent dans un autre espace-temps que celles qui sont en bonne santĂ©. Il peut ĂȘtre inutile, par exemple, de mentionner un rendez-vous mĂ©dical deux jours avant quâil ait lieu, car cela aurait pour unique effet dâangoisser le malade. Je crois que trois qualitĂ©s sont absolument nĂ©cessaires pour tout aidant lâempathie, la crĂ©ativitĂ© et lâhumour comme je le mentionnais plus haut. VoilĂ donc les trois vertus indispensables si lâon veut venir Ă bout des problĂšmes quotidiens que gĂ©nĂšre la maladie. Lâempathie pour entrer dans lâunivers de celui qui est malade, lâhumour, certes⊠Mais la crĂ©ativitĂ©, comment? Je pense au cas de ce patient qui refusait bec et ongles de sâhabiller au moment de sortir⊠Son entourage sâĂ©puisait Ă lui rĂ©pĂ©ter vingt fois de mettre son manteau. Jusquâau jour oĂč sa femme lui dit Câest comme ça, ordre du colonel!» Elle avait fait preuve de crĂ©ativitĂ© envers son mari, un ancien militaire de carriĂšre! CâĂ©tait lâargument choc Ă trouver pour le faire acquiescer⊠Et effectivement, il obĂ©it quand on lui annonce les choses de cette façon! Et vis-Ă -vis dâeux-mĂȘmes, que doivent comprendre les aidants? Il leur faut absolument prendre conscience et connaĂźtre leurs limites. Un nombre important de soignants en font trop, vraiment trop, parce que, se sentant coupables dâĂȘtre en bonne santĂ©, ils cherchent Ă rĂ©parer quelque chose. Mais leur exemplaritĂ© les place Ă la merci dâune maladie qui peut indirectement les consumer eux aussi. Alors, se faire aider est indispensable dans certains cas. Aujourdâhui, la sociĂ©tĂ© commence Ă sâorganiser les services sociaux et hospitaliers, les associations⊠Des options existent pour que les accompagnants soient informĂ©s, Ă©coutĂ©s, et soutenus. *Psychiatre et gĂ©riatre attachĂ© Ă lâhĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre et prĂ©sident de la Fondation pour la recherche sur la maladie dâAlzheimer, le Dr Olivier de Ladoucette est chargĂ© de cours Ă lâuniversitĂ© Paris-V, oĂč il enseigne la psychologie du vieillissement. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont le Nouveau Guide du bien vieillir Odile Jacob, 2011.