Duvirtuel au rĂ©el. 362 J’aime. Projet de formation aux mĂ©dias sociaux dans le cadre de la refonte d'une stratĂ©gie web pour l'Ensemble Scolaire Niortais. Facebook. Adresse e-mail ou

Rick voulait passer une soirĂ©e en tĂȘte Ă  tĂȘte avec Kate. Il ne voulait pas aller au restaurant avec elle, il voulait seulement passĂ© une soirĂ©e seul avec sa petite amie. Ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion d'ĂȘtre seuls le temps d'une nuit. Et pour cela, il avait demandĂ© Ă  sa mĂšre si, peut-ĂȘtre, elle pourrait quitter le loft le temps d'une soirĂ©e, la nuit y compris, pour qu'il soit seul avec Kate un petit peu. Martha avait Ă©videmment rĂ©pondu Ă  son fils que cela ne la dĂ©rangeait pas. Rick Ă©tait un grand romantique, et il voulait montrer cette facette Ă  Kate. Alors il avait Ă©galement demandĂ© Ă  Martha d'emmener Kate faire du shopping le temps d'une aprĂšs-midi pour que Rick s'occupe de tout pour leur soirĂ©e. Kate n'Ă©tait pas au courant de ce qui Ă©tait en train de se faire dans son dos, mais Rick savait qu'elle aimerait cette surprise. Il avait dĂ©cidĂ© de sortir le grand jeu pour impressionner la jeune femme. Il prĂ©para le dĂźner entier tout seul et dĂ©cora un peu le loft pour crĂ©er une ambiance romantique. Peu de temps avant que les deux femmes rentrent au loft, Martha envoya un message Ă  son fils pour le prĂ©venir de leur arrivĂ©e. Rick se changea mais garda une tenue simple. Martha ouvrit la porte du loft et laissa Kate entrer la premiĂšre. La brunette regarda partout autour d'elle il y avait des bougies partout dans le salon, des pĂ©tales de roses sur le canapĂ© et une table de deux Ă©tait dressĂ©e prĂšs de la chaĂźne hifi. Kate tourna ensuite la tĂȘte vers Rick et le regarda avec un immense sourire. Martha, quant Ă  elle, s'Ă©clipsa du loft pour laisser les deux tourtereaux ensemble. -"Rick tu as fais tout ça? demanda Kate. -J'ai fais de mon mieux, je voulais qu'on passe une soirĂ©e rien que tous les deux. -Tu es un amour. Mon amour." Kate s'approcha de son petit ami et enroula ses bras autour de son cou avant de l'embrasser tendrement. Rick l'aida Ă  retirer sa veste avant de la prendre par la main et l'emmener jusqu'Ă  la table. Il tira la chaise pour laisser Kate s'installer. Il s'absenta quelques secondes le temps d'aller chercher la bouteille de vin rouge et deux verres. -"Tu ne m'avais jamais dis que tu Ă©tais aussi romantique; dit Kate. -Je voulais attendre pour te montrer cette facette de moi en rĂ©alitĂ©. -J'aime beaucoup ce cĂŽtĂ© de ta personnalitĂ©. Je t'aime tout court." Rick leur servit un verre de vin Ă  tous les deux et ils trinquĂšrent Ă  l'amour. Puis Rick ramena les entrĂ©es qu'il avait prĂ©parĂ©es. -"Tu as tout prĂ©parĂ© toi-mĂȘme? -J'ai sorti le grand jeu. -Tu n'avais pas besoin de faire tout ça mon amour. -J'en avais vraiment envie." Tous les deux passaient vraiment une excellente soirĂ©e. Kate s'Ă©tait rĂ©galĂ©e avec les plats de Rick, il avait vraiment un talent pour la cuisine. Rick brancha la chaĂźne hifi avant de rejoindre Kate sur le canapĂ©. -"C'Ă©tait vraiment une belle soirĂ©e Rick, ça fait du bien de passer du temps rien que tous les deux. -On devrait faire des soirĂ©es comme celle-ci plus souvent. -Je suis d'accord avec toi." Tous les deux se regardĂšrent dans les yeux avant que Kate ne s'approche de Rick et l'embrasse tendrement. Le baiser, d'abord doux et tendre, s'intensifia rapidement. Kate se laissa tomber sur le canapĂ© et balada ses mains dans les cheveux de Rick. Ce dernier, ayant peur d'aller trop loin, se recula. -"Kate, si tu n'es pas prĂȘte... -Je le suis Rick. Je suis prĂȘte. Je veux tout de toi. Absolument tout." Rick se redressa et attrapa Kate par la main. Il entremĂȘla leurs doigts et se dirigea vers sa chambre. Kate se tenait debout de dos au lit, Rick arriva prĂšs d'elle et dĂ©posa ses lĂšvres sur les siennes. Il la fit reculer lentement avant de l'allonger sur le lit et prendre place au dessus d'elle. Kate enroula ses bras autour de son cou et l'embrassa tendrement. Rick dĂ©via dans son cou et dĂ©posa une lignĂ©e de baisers. La brunette commença Ă  dĂ©boutonner la chemise de Rick pendant que ce dernier Ă©tait en train de dĂ©vorer son cou. Kate lui retira complĂštement sa chemise et balada ses mains dans son dos. -"Je... je ne sais pas vraiment comment m'y prendre; murmura Rick. -Je ne sais pas non plus mon amour. Je pense qu'il faut juste laisser les choses se faire toutes seules." Kate passa ses mains dans le cou de Rick avant de capturer ses lĂšvres. La brunette le fit rouler sur le matelas et prit le dessus. Rick passa ses mains sous son haut et les posa sur sa taille. Rick attrapa les deux extrĂ©mitĂ©s du haut de Kate avant de le lui retirer. -"Tu es tellement belle; murmura Rick. -Embrasse-moi s'il te plaĂźt; le supplia Kate." Rick ne la fit pas rĂ©pĂ©ter une seconde fois, il captura ses lĂšvres et l'embrassa avec insistance. Rick se redressa et dĂ©posa des tas de baisers dans le cou de Kate. Elle bascula sa tĂȘte en arriĂšre pour lui donner un meilleur accĂšs. -"Oh Rick...; gĂ©mit la jeune femme." Rick passa son bras autour de sa taille et la renversa sur le lit. Kate dĂ©boutonna son jean et laissa Rick faire le reste du travail. Ce dernier se recula pour mieux regarder sa petite amie. Il l'avait vue en bikini, mais la voir en sous-vĂȘtements Ă©tait autre chose. Kate dĂ©fit la ceinture du jean de Rick avant de le faire glisser le long de ses jambes. Alors que Rick s'apprĂȘtait Ă  l'embrasser dans le cou, Kate le fit rouler sur le matelas. Elle se redressa et se mit Ă  califourchon sur lui. Kate montra un autre cĂŽtĂ© de sa personnalitĂ©, trait qui n'Ă©tait pas principal dans son caractĂšre. Elle remua ses hanches contre l'entrejambe de Rick tout en le regardant droit dans les yeux. Elle posa ses mains sur le haut de son torse et se pencha en avant. Elle l'embrassa sur le front, sur le nez, sur la joue, dans le cou. Puis elle prit sa lĂšvre infĂ©rieure entre ses dents et la mordilla. -"Seigneur, Kate...; gĂ©mit Rick." Kate regarda Rick en souriant avant de lui donner un tendre baiser. Elle sentit les mains de Rick dans son dos, prĂšs de l'agrafe de son soutien-gorge. Elle voyait bien que ce dernier Ă©tait plutot rĂ©ticent. Elle attrapa l'une de ses mains et les posa sur son soutien-gorge. -"Vas-y Rick; murmura la jeune femme. -Tu es sĂ»re? -Je le suis." Rick lui retira son soutien-gorge. Le regard de Rick sur elle la mit mal Ă  l'aise au dĂ©part mais c'Ă©tait parce que Kate n'Ă©tait pas totalement en paix avec son corps. Rick la renversa sur le matelas et caressa sa joue tout en la regardant droit dans les yeux. -"Kate tu es magnifique, tu es la plus belle femme qui puisse ĂȘtre sur cette terre. Je suis tellement amoureux de toi." Kate attira Rick contre lui et tous les deux profitĂšrent de ce moment de pure tendresse. -"Je t'aime Kate, je t'aime mon petit coeur." Rick dĂ©posa une lignĂ©e de baisers dans son cou, avant de descendre et faire de mĂȘme sur toute la longueur de son ventre. Quand ce dernier posa sa main sur sa taille, Kate souleva son corps du matelas. Rick la regarda dans les yeux, elle hocha la tĂȘte pour lui dire qu'elle Ă©tait prĂȘte Ă  franchir cette ultime Ă©tape. Rick lui retira ce dernier sous-vĂȘtement et, une fois de plus, il la contempla pendant plusieurs secondes. -"Je ne pourrais jamais me lasser de te regarder, tu es une vraie DĂ©esse. -Rick... tu es tellement adorable." Kate scella ses lĂšvres Ă  celles de son petit ami avant de passer ses mains dans son dos. Elle les descendit un peu plus bas et les laissa sur ses fesses. Rick la regarda en souriant. -"J'aime beaucoup ton petit cul, mais tu le sais dĂ©jĂ ." Kate posa ses mains prĂšs de l'Ă©lastique de son boxer et commença Ă  le lui retirer. Quand elle le lui retira complĂštement, elle le lança dans un endroit de la piĂšce avant de se concentrer complĂštement sur Rick. Ce dernier la regarda dans les yeux. -"Tu es vraiment sĂ»re? demanda Rick une nouvelle fois. -Je n'es jamais Ă©tĂ© aussi sĂ»re auparavant Rick. Je veux tout faire avec toi." Rick lui donna un tendre et doux baiser amoureux. Kate enroula ses jambes autour de la taille de Rick et posa sa main dans son cou. Dans un lĂ©ger mouvement de rein, Rick entra en Kate. La brunette poussa un lĂ©ger gĂ©missement lors de la premiĂšre fois. -"Ça va? demanda Rick. -Oui, tout va pour le mieux." Rick continua avec un mouvement de va-et-vient lent, le temps que Kate puisse s'habituer Ă  l'avoir en elle. La brunette bascula la tĂȘte en arriĂšre lorsque Rick recommença Ă  l'embrasser dans le cou. -"Rick...; gĂ©mit Kate. Tu me rends folle. -Je suis fou de toi." Rick accĂ©lĂ©ra le mouvement du va-et-vient. Kate posa ses mains dans le dos de Rick et planta ses ongles dans son dos. Kate fut la premiĂšre Ă  atteindre le nirvana, et donc, son premier orgasme. Rick l'atteignit lui aussi. Ce dernier ralentit le rythme du va-et-vient au sein de Kate avant de se retirer de son corps. Kate vint se blottir contre lui et enroula son bras autour de lui. -"Tu... tu as aimĂ©? demanda Rick timidement. -Oui, vraiment. C'Ă©tait magique, et tu Ă©tais tendre, comme tu l'es toujours. Et toi, tu... tu as aimĂ©? -Bien sĂ»r que oui mon coeur, c'Ă©tait vraiment magique." Kate enfouit sa tĂȘte dans son cou et Rick les recouvrit du drap. -"Je t'aime; murmura Kate. -Moi aussi je t'aime." Rick l'embrassa sur le front avant de la serrer contre lui. Tous les deux venaient de partager le moment le plus intime qui soit depuis le dĂ©but de leur relation. Et ce ne serait sĂ»rement pas le dernier, parce que leur relation ne faisait que commencer.

Lameilleure Ă©ducation en ligne, impliquant « l’utilisation de la rĂ©alitĂ© virtuelle et augmentĂ©e » pour « amĂ©liorer considĂ©rablement les rĂ©sultats scolaires » n’est qu’un fantasme

Du virtuel au rĂ©elVoilĂ , j'ai eu l'idĂ©e, il y a quelques temps, de sortir du virtuel. Je trouvais que j'y passais trop de temps, et que ça m'empĂȘchait de me rĂ©aliser. Je l'ai fait, et le rĂ©sultat n'a pas Ă©tĂ© heureux c'est comme si je ne me sentais plus inspirĂ©. J'ai essayĂ© d'Ă©crire, mais rien ne sortait, alors que j'Ă©tais si bavard sur les forums ! Je crois que j'ai eu une bonne idĂ©e, en fin de compte, en crĂ©ant ce forum pourquoi ne pas me servir du virtuel pour rĂ©aliser des choses ? DĂ©jĂ , je commence Ă  entrevoir plein de possibilitĂ©s. Je sens bien que la vie me pousse dans cette direction, et tant pis pour mes idĂ©es prĂ©conçues ! J'apprends Ă  ĂȘtre plus rĂ©ceptif, Ă  moins me laisser guider par les il faudrait », pour ĂȘtre Ă  l'Ă©coute de ce qui est », de ce qui vit en moi, quitte Ă  sortir de mes sentiers battus et Ă  me sentir dĂ©stabilisĂ©. Je me sens prĂȘt Ă  affronter mes propres prĂ©ventions, et celles du monde. J'en ai assez, j'ai trop vĂ©cu selon l'idĂ©e que je me faisais de moi-mĂȘme et selon l'impression que je voulais que les autres aient de moi. Je vais sortir de mes sentiers battus ! Place au vrai StĂ©phane !_________________L'homme est un dieu tombĂ© qui se souvient des cieux. Lamartine Re Du virtuel au rĂ©el par jazzygirlqc Sam 2 AoĂ» - 829Eh bĂ© mon vieux, m'a dire comme toi....tu pĂštes le feu, today ! Allez, j'ai un voisin qui est venu m'emprunter du sucre....m'en vĂ© lui faire un brin de causette Ă  cĂŽtĂ©...lĂ  ! _________________ Re Du virtuel au rĂ©el par Diane Sam 2 AoĂ» - 1035Le virtuel ça fait aussi beaucoup avancer. Je te donne deux exemples trĂšs as souvenance Steph qu'une fois ns ns sommes bougĂ©s le cul pour aller aider un peu une amie malade... grĂące au virtuel sinon ns n'aurions rien as souvenance d'avoir amenĂ© cette amie prendre des petits dĂ©jeĂ»ners copieux une fois guĂ©rie, grĂące au virtuel. Elle aide Ă©normĂ©ment de personnes aussi a cause de j'ai retrouvĂ© un ami de 39 ans aussi a cause du puis les forums m'ont aidĂ©e a Ă©normĂ©ment changer aussi pas tant qu'une vraie thĂ©rapie par contre; ça ne se compare surtout pas mais le chemin parcouru depuis Parlons de Tout, sur 10QT en majeure partie, c'est incroyable. Je ne connaissais pas de gens fonciĂšrement mĂ©chants, je n'avais jamais encore Ă©tĂ© confrontĂ©e a la vraie mĂ©chancetĂ© gratuite, je devais vivre dans une bulle hermĂ©tique je suppose... je n'ai pas su comment rĂ©agir a ces attaques, Claudius me disait d'ignorer les personnes, j'Ă©tais incapable. Lunatic a dĂ» prendre ma dĂ©fense a quelques suis Claudius, je suis capable maintenant d'ignorer totalement les attaques, depuis il n'y en a suis Lunatic, je peux me dĂ©fendre...Ce sont juste deux exemples qui font que le virtuel a sa place; ne remplacera jamais le rĂ©el par contre. Bien sĂ»r je prĂ©fĂšre vivre en vrai que vivre par Ă©cran vivre en vrai via Ă©cran interposĂ© nous a permis de rencontrer Claudius et sa famille, de nous rencontrer Steph, un jour Lunatic va descendre en ville aussi et on ira a sa rencontre. Je revois Capu d'ailleurs nous partons a la mer en septembre...oh pas loin, lĂ  oĂč notre porte-feuille nous le permet donc en voiture et pas en avion avec nos chums... et on se communique rĂ©guliĂšrement. Sans le virtuel je ne connaĂźtrais mĂȘme pas Capu et ses filles... On a eu un beau party la semaine derniĂšre ns Ă©tions 13 ou 14 de gens du virtuel que ns avons rencontrĂ© l'annĂ©e fais bien d'accorder une place au virtuel Steph mĂȘme si j'ai parlĂ© odieusement de moi tite manie de tout ramener a moi hein... c'est irritant a la longue ça a aussi une place dans nos vies si on sait ce, je quitte le virtuel pour aller manger un copieux ptit dĂ©j. au resto avant de prendre la route en espĂ©rant qu'il fasse faut beaucoup de chaos en soi pour accoucher d'une Ă©toile qui danse"Nietzsche Re Du virtuel au rĂ©el par Capucine Sam 2 AoĂ» - 1219Tu as raison Diane, le virtuel ne peut prendre la place du rĂ©el ... mais ce qu'il nous permet de faire de belles rencontres qu'on n'aurait pas faites autrement !Moi aussi je me souviens ... de ces amis qui m'ont aidĂ©e tellement lors de cette maudite maladie qui m'a frappĂ©e en 2006 ... toi Stef, qui m'a aidĂ©e dans deux dĂ©mĂ©nagements, qui m'a fait visiter de bons restos de MontrĂ©al ... Toi Diane qui m'a apportĂ©e tellement de rĂ©confort aussi, que ce soit en visites ou en lettres, ou en cadeaux ... Et toutes ces lettres venant de partout, de France, Belgique, Chili, etc. qui tapissaient mon mur de ma chambre de malade, je ne les aurais jamais reçues s'il n'y avait eu le virtuel ! Vous avez tous aidĂ© Ă  ma guĂ©rison, vous mes amis que j'ai connus sur le net, bien plus que mes amis du rĂ©el dont une entre autres qui m'a laissĂ©e tomber car elle avait peur de la maladie ! Qui ne s'attrapait pas !Et comme dans le film Donnez au suivant, j'essaie de rendre Ă  la Vie ce qu'elle m'a donnĂ©e en abondance L'AmitiĂ© et l'Amour ! Re Du virtuel au rĂ©el par Ungeduld Sam 2 AoĂ» - 1316Sans le virtuel, je ne vous aurais pas connues, et vous avez enrichi ma vie toutes les deux par votre affection constante ! C'est grĂące au virtuel que j'ai eu le courage de sortir de ma coquille, que j'ai vu qu'on pouvait m'apprĂ©cier, et m'aimer... J'ai aussi appris Ă  aimer des personnes que j'ai eu la chance de rencontrer par la suite, comme vous deux, mais d'autres aussi. J'ai vu que le net pouvait mener Ă  de beaux mouvements de solidaritĂ© bien rĂ©els, d'oĂč l'idĂ©e de ce forum. C'est ton histoire qui m'a inspirĂ©, Capu. Je me suis dit que d'autres personnes pourraient en bĂ©nĂ©ficier, et que si notre communautĂ© grandissait, on pourrait mĂȘme changer des choses, faire une petite diffĂ©rence dans ce monde. On se plaint souvent que les gens sont de moins en moins solidaires, mais ce n'est pas vrai ils ne savent juste pas comment se rejoindre, quoi faire... On est lĂ , chacun dans notre coin Ă  vivre nos petites vies, et on a parfois l'impression que ça pourrait ĂȘtre autrement, qu'on pourrait s'Ă©pauler, se mobiliser pour rendre ce monde meilleur, mais on ne sait pas comment, alors on laisse tomber et continue sa petite vie isolĂ©e, vaguement insatisfait... Le net est un formidable outil pour rejoindre les gens dans leur bulle, et leur donner les moyens de faire quelque chose. L'impulsion est lĂ , il reste juste Ă  trouver le moyen de canaliser tout voulez le faire avec moi ? _________________L'homme est un dieu tombĂ© qui se souvient des cieux. Lamartine Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

DurĂ©el au virtuel, Porsche propose de numĂ©riser ses routes prĂ©fĂ©rĂ©es 4 Automobile. Avec des voitures ĂągĂ©es en moyenne de 11 ans, jamais le parc roulant français n'a Ă©tĂ© aussi vieux Lorsque le virtuel devient rĂ©el ! Vous avez un e-mail ». Une phrase que nous entendons quotidiennement. Il ne nous viendrait d’ailleurs mĂȘme pas Ă  l’idĂ©e de nous en passer. Nous sommes constamment partagĂ©s entre le rĂ©el de notre bureau et le virtuel de notre Ă©cran. DĂ©sormais, on drague sur internet, on peut passer des entretiens professionnels, on tchate avec des inconnus qui semblent mieux nous comprendre que nos proches
 Bref, on vit dans un monde de plus en plus virtuel. Mais Ă  quel prix ? Serge Minet, thĂ©rapeute clinicien et coordinateur scientifique de la Clinique du Jeux du CHU Brugmann, voit dĂ©filer devant lui des accros Ă  cet autre monde, des gens qui prĂ©fĂšrent passer 10h dans leur bulle et se couper ainsi du rĂ©el. Depuis 5 ans, il leur vient en aide. La cyberdĂ©pendance » explose Pour ce thĂ©rapeute, la raison est simple, le virtuel est devenu le nouveau refuge, le nouveau lieu de rĂȘve ». Un lieu oĂč les tracas du quotidiens sont mis au placard. Un besoin humain, mais pour certains dĂ©jĂ  fragiles psychologiquement, les jeux virtuels, internet, le tchat deviennent une drogue au mĂȘme titre que l’alcool ou la tabac ». Un moyen d’oublier ses angoisses, sa dĂ©pression ». Dans certains cas extrĂȘmes, l’internaute ne fait plus de distinction entre le rĂ©el et l’imaginaire ». Il est pris dans son personnage et progressivement se replie sur soi ». Le virtuel, un danger ? Mais M. Minet n’y voit pas seulement des inconvĂ©nients. Vivre une autre vie le soir permet d’oublier pour un instant ses soucis. De plus, notre imagination en est stimulĂ©e et on s’entraine Ă  ĂȘtre compĂ©tent plus rapidement, Ă  ĂȘtre plus performant ». Internet est Ă©galement un lieu de convivialitĂ©, accessible vingt-quatre heures sur vingt-quatre ». Le monde se transforme en un immense rĂ©seau oĂč il est possible de parler en direct avec des personnes Ă©loignĂ©es, d’obtenir des informations en un temps record
 Quand aux jeux violents, ils peuvent avoir un effet cathartique, libĂ©rateur ». Ainsi, on peut dire Ă  l’autre ce que l’on ne pourrait pas dire dans la rĂ©alitĂ© ». Un moyen d’évacuer sa colĂšre, ses angoisses et ses peurs. Des thĂ©rapeutes virtuels comme garde-fou Dans une sociĂ©tĂ© du Tout, tout de suite » et de l’excĂšs, le virtuel rĂ©pond Ă  notre demande Ă  tel point qu’il est parfois plus tentant de vivre notre vie virtuelle que nos problĂšmes rĂ©els. Comment alors ne pas franchir la limite entre la simple dĂ©tente quotidienne et la dĂ©pendance ? Serge Minet propose de crĂ©er des personnages thĂ©rapeutes » Ă  l’image du monde rĂ©el. Ceux-ci seraient ainsi chargĂ©s de contrĂŽler le temps de jeu de certains joueurs plus fragiles que d’autres. Avec un jeu tel que Second Life » ou Les Sims », le virtuel semble dĂ©jĂ  si rĂ©el ! Pourquoi ne pas aller encore plus loin ! ____________________________________ Rencontre Biologiste le jour, guerrier la nuit ! Le jour, Florent Raffin est technicien de recherche en biologie dans un centre de recherche Ă  Grenoble. La nuit, il se fait appeler Harkamyl » et a un travail lĂ©gĂšrement diffĂ©rent ! Il est guerrier spĂ©cialisĂ© dans la dĂ©fense et appartient Ă  la guilde Gatecrash ». Vous l’aurez compris, Florent fait parti des millions d’adeptes de World Of Warcraft, un jeux mĂ©diĂ©val fantastique en rĂ©seau. ValĂ©rie Marchat Pourquoi ce personnage ? » Florent Raffin Depuis mon adolescence, je joue au jeu de rĂŽle sur plateau, et j’ai toujours pris des classes de guerrier. Peut ĂȘtre une Ăąme de guerrier qui sommeil en moi, je suis rĂ©serviste dans la marine » VM Combien de temps y jouez vous par semaine ? » FR C’est trĂšs variable, mais je dirai qu’en moyen j’y joue 20 h par semaine. Mais ce temps peut aller jusqu’à 70 voir 80 h par semaine si je suis en vacance. » VM Qu’est ce que cela vous apporte ? » FR J’ai toujours Ă©tĂ© fan de jeu vidĂ©o mais WoW est diffĂ©rent. On ne joue pas tout seul, il y a des interactions avec d’autres joueurs. Et arrivĂ© Ă  un certain niveau, on peut ĂȘtre recrutĂ© dans une guilde », une sorte de confrĂ©rie qui rĂ©alise des quĂȘtes communes. Et l’attrait est constamment renouvelĂ© par les concepteurs de nouvelles quĂȘtes, de nouvelles instances ou objectifs. En sortant du travail, j’aime bien me connecter pour me relaxer de la journĂ©e. Cela permet de temps en temps de penser Ă  autres choses, et d’évacuer les tracas de la journĂ©e. » VM Pourriez vous arrĂȘter ? » FR SincĂšrement, non. Le seul moyen qu’il existerait pour que je n’y joue plus, c’est tous simplement le fait de m’en lasser. Bien sĂ»r, j’arrive Ă  m’en passer mais j’y pense rĂ©guliĂšrement dans la journĂ©e. Je rĂ©flĂ©chis aux diffĂ©rentes stratĂ©gies possibles pour rĂ©ussir ma quĂȘte
 » VM Avez-vous l’impression de vivre une double vie ? » FR Pas vraiment. WoW est trĂšs diffĂ©rent de la vie rĂ©elle. Il est donc quasiment impossible de s’identifier Ă  son personnage. Ce n’est donc pas comme d’avoir une double vie. Par contre, avec des jeux comme Sims » ou Second life », tu t’investis dans un personnage que tu crĂ©e Ă  l’image de ce que tu voudrais ĂȘtre. Et tu le fais vivre dans un univers qui ressemble beaucoup Ă  la vraie vie en restant dans un environnement sĂ©curitaire. Cela peut devenir un palliatif Ă  la vraie vie. » PubliĂ© dans "Together Magazine" de Mars-Avril 2007.
ParfacilitĂ© peut-ĂȘtre, nous utilisons l’adjectif virtuel par opposition Ă  rĂ©el pour distinguer les escape games jouĂ©s sur ordinateur de ceux jouĂ©s « en vrai » dans une salle. C’est d’ailleurs le sens que l’on donne depuis les annĂ©es 80 [ 2 ] Ă  tout ce qui est numĂ©rique, mĂȘme si
06/01/2018 033015 CET actuel, dynamis, en cours de publication, potestas, virtuel Ce texte a Ă©tĂ© Ă©crit en 2012 pour un ouvrage collectif en cours de publication. Le voici en attendant sa sortie imminente... Indications de route Je vous propose un voyage, un voyage un peu particulier un voyage dans un espace qui n’est pas structurĂ©, un espace liquide, apparemment homogĂšne, dont les frontiĂšres ne sont pas nettes et oĂč se repĂ©rer est trĂšs difficile. Un voyage en mer, donc, une navigation. Nous allons naviguer ensemble dans la mer du virtuel. Virtuel c’est un concept mystĂ©rieux comme la mer, insaisissable comme l’eau, indĂ©fini et sans frontiĂšre comme les ocĂ©ans et surtout en mouvement continu, comme les vagues. Quand nous nous trouvons dans le virtuel nous ne sommes nulle part et en mĂȘme temps nous sommes partout. C’est un espace fluide, mobile, difficile Ă  identifier, Ă  dĂ©finir sur une carte comme la mer le virtuel relie tous les territoires sans un ĂȘtre un; le virtuel dĂ©territorialise1 et relie, le virtuel est l’élĂ©ment suprĂȘme de naviguerons ensemble donc dans le virtuel, comme on navigue sur Internet et comme on navigue dans la mer. Quel est la destination de cette navigation? Vers quel port sommes-nous en train d’aller? Il doit bien Ă©videmment en avoir un celui de la comprĂ©hension d’une notion complexe et pourtant galvaudĂ©e, utilisĂ©e dans plusieurs domaines diffĂ©rents, Ă  propos et mal Ă  propos, sur la bouche de tout le monde et en mĂȘme temps sans une dĂ©finition prĂ©cise. Mais cette objectif n’est pas notre but principal ou mieux, le sens de la navigation n’est pas et ne doit pas ĂȘtre d’abord celui d’amener quelque part, mais celui de naviguer. Nous allons naviguer ensemble pour apprendre Ă  naviguer. C’est notre chemin au fur et Ă  mesure que nous le parcourrons qui nous intĂ©resse, c’est le fait de naviguer qui nous fera enfin sentir Ă  l’aise dans cette notion si sommes donc comme le marin au milieu de la mer, sans aucun repĂšre; nous ne pouvons dĂ©cider de notre route ; pour parcourir le virtuel il faut d’abord pouvoir s’orienter trouver l’orient, un point fixe Ă  partir duquel dessiner une cartographie de cette premier problĂšme auquel il faut faire attention lorsqu’on dĂ©barque dans le virtuel est donc que ce mot a une valeur sĂ©mantique trĂšs large et des significations souvent contradictoires. On peut repĂ©rer trois significations principales du mot la premiĂšre est nĂ©e dans le domaine purement philosophique et les deux autres plutĂŽt dans le champ de la physique et notamment de l’optique et de la mĂ©canique2. Le virtuel philosophique Commençons donc Ă  analyser ces trois significations pour poser des balises dans notre pĂ©rimĂštre de navigation. Le mot > dĂ©rive d’une traduction latine du mot grec dunaton. Dunaton signifie, en premier lieu, ce qui a un principe de mouvement ou bien ce qui a la capacitĂ© de subir quelque chose3. Aristote fait l’exemple de l’homme qui a la capacitĂ© de construire il a une force qui lui permet de produire du mouvement, c’est-Ă -dire de construire. Un autre exemple, pour expliquer le cas du dunaton comme capacitĂ© d’ĂȘtre modifiĂ©, est celui de la une maison qui a la capacitĂ© d’ĂȘtre construite. Dans les deux cas on a affaire Ă  une force qui produit quelque chose de nouveau. Aristote insiste sur la qualitĂ© de cette capacitĂ© pour faire comprendre que la capacitĂ© dont on parle peut ĂȘtre plus ou moins concrĂšte. N’importe qui, en principe, peut construire une maison, mais cette possibilitĂ© a un sens totalement diffĂ©rent si l’on est en train de parler d’un architecte ou d’un homme qui ne l’est pas et qui n’a jamais rien dunaton est aussi, tout simplement, ce qui n’est pas nĂ©cessairement faux. Cette dĂ©finition nous renvoie Ă  l’idĂ©e de possible. Une chose est possible quand elle n’est pas nĂ©cessairement fausse, Ă  savoir quand le fait qu’elle se rĂ©alise ne produit pas une comprend bien les enjeux de la dĂ©finition du dunaton chez Aristote. Il s’agit de s’interroger sur le degrĂ© de rĂ©alitĂ© de cette notion et chaque dĂ©finition saisit un virtuel diffĂ©rent en degrĂ© de rĂ©alitĂ©. La dĂ©finition purement logique, dĂ©crit le dunaton comme un concept trĂšs abstrait. Dire que tout ce qui n’est pas nĂ©cessairement faux est dunaton, possible, ne nous dit par grande chose sur les conditions et les probabilitĂ©s de rĂ©alisation de ce possible. En d’autres termes, c’est une dĂ©finition trĂšs vague et qui oppose le dunaton au rĂ©el rĂ©el est ce qui existe, possible est ce qui n’existe pas mais pourrait – on ne sait pas trop comment et pourquoi – le premier sens on se concentre, en revanche, sur ce qui fait qu’une chose qui n’existe pas vienne Ă  l’existence pourquoi on passe d’une maison qui n’est pas lĂ  Ă  une maison qui est lĂ ? Le dunaton est justement ce qui fait que cette maison soit construite. Il ne s’agit plus de dire s’il est possible ou pas qu’une maison apparaisse, mais quelles sont les raisons, les forces en jeu pour que une maison soit construite. D’une part le dunaton est, par exemple, le fait que n’importe quel homme peut faire un tableau. De l’autre il est le fait que un peintre a la capacitĂ©, l’envie et les moyens de faire un l’histoire de la pensĂ©e, la diffĂ©rence terminologique entre les deux acceptions de dunaton apparaĂźt pour la premiĂšre fois au Moyen-Âge, quand les philosophes cherchent Ă  traduire en latin le mot grec. Souvent, en latin, il a Ă©tĂ© choisi de traduire dunaton par possibilis. Mais outre possibilis, on trouve parfois un autre mot pour exprimer dunaton virtualis, l’ancĂȘtre du virtuel. Virtualis est un mot qui met l’accent sur la signification la plus concrĂšte de dunaton. Rien d’abstrait, donc, mais une force qui est Ă  la base du mouvement du rĂ©el. Un exemple de l’emploi de virtualis peut nous aider Ă  mieux comprendre ce caractĂšre concret du d’Aquin l’utilise dans la Summa Prima Pars, Questio 4 article 2. Il y explique que la crĂ©ation est virtuellement en Dieu en Dieu, on peut donc retrouver la perfection de toutes les choses. L’exemple de la virtualitĂ© de Dieu est Ă©clairant Dieu est plus rĂ©el que la crĂ©ation, puisque Dieu est parfait et donc jouit du plus Ă©levĂ© degrĂ© de rĂ©alitĂ©. La crĂ©ation virtuelle est donc plus rĂ©elle que la crĂ©ation peut arriver ainsi Ă  donner la dĂ©finition philosophique de virtuel le virtuel est la force qui dĂ©termine le mouvement du rĂ©el, il est donc tout Ă  fait se rapproche, ici de la dĂ©finition que de virtuel donne Gilles Deleuze qui remarque que le virtuel est un aspect du rĂ©el et qu’il ne s’oppose pas au rĂ©el mais Ă  l’actuel4. Deleuze propose donc un carrĂ© conceptuel formĂ© par possible-rĂ©el d’une part et virtuel-actuel de l’autre. Le possible et un non-rĂ©el qui peut se rĂ©aliser, le virtuel est une part de la rĂ©alitĂ© qui peut s’ crois qu’il serait plus juste de renverser le carrĂ© deleuzien et de parler plutĂŽt de rĂ©el-possible et virtuel-actuel. Le virtuel est rĂ©el; le possible n’est rien d’autre qu’une abstraction du rĂ©el, c’est-Ă -dire, le possible est tout simplement le rĂ©el moins l’existence, un rĂ©el qui n’existe pas. Et, symĂ©triquement l’actuel est une abstraction du virtuel c’est le virtuel moins le mouvement; mais puisque le rĂ©el est en mouvement continu, l’actuel ne lui ressemble pas. Le rĂ©el est virtuel et jamais actuel. Les virtuels de la physique Selon sa signification philosophique, le virtuel n’a donc rien d’irrĂ©el. Mais ceci ne rend pas compte de notre ressenti Ă  propos de ce concept. Quand on parle de virtuel on pense tout de suite Ă  quelque chose de fictif, d’illusoire ou au moins de simulĂ©. Cette idĂ©e dĂ©rive d’un emploi du concept dans le domaine de la l’EncyclopĂ©die de Diderot et d’Alembert 1757, il existe dĂ©jĂ  une dĂ©finition du mot virtuel dont le sens n’est alors pas directement liĂ© Ă  la signification philosophique prĂ©cĂ©demment analysĂ©eLorsque les rayons rĂ©flĂ©chis ou rompus sont divergents, mais de maniĂšre que ces rayons prolongĂ©s iraient se rĂ©unir, soit exactement, soit physiquement, en un mĂȘme point, ce point est appelĂ© foyer virtuel ou on a affaire, par exemple, Ă  un objet se reflĂ©tant dans un miroir, l’image que l’on voit semble ĂȘtre un objet situĂ© derriĂšre le miroir. Le point oĂč convergent les rayons divergents provenant du miroir semble ĂȘtre le point oĂč se trouve l’objet dont Ă©manent les rayons arrivant Ă  notre Ɠil. Ce point, en rĂ©alitĂ©, n’existe pas les rayons sont rĂ©flĂ©chis par le miroir et l’objet se trouve du cĂŽtĂ© opposĂ©. Le foyer virtuel est donc le point d’oĂč les rayons divergents semblent Ă©maner mais, en vĂ©ritĂ©, n’émanent pas. Le mot virtuel est de cette maniĂšre assimilĂ© Ă  quelque chose d’imaginaire, de fictif. Le foyer virtuel ainsi dĂ©fini n’est qu’une illusion il n’existe son sens optique, donc, le virtuel s’oppose clairement Ă  la rĂ©alitĂ©. Cette opposition souligne l’aspect matĂ©riel et concret de la rĂ©alitĂ©, mis en tension avec l’aspect immatĂ©riel et abstrait du virtuel la rĂ©alitĂ© est ce que nous pouvons toucher, le virtuel est une illusion les physiciens ont-ils adoptĂ© ce mot pour exprimer un concept si Ă©loignĂ© de son acception d’origine? Y a-t-il un rapport entre ses significations philosophique et optique?L’hypothĂšse interprĂ©tative proposĂ©e ici est que le virtuel optique dĂ©rive d’une mauvaise comprĂ©hension du virtuel de mettre Ă  plat les diffĂ©rentes Ă©tapes qui auraient caractĂ©risĂ© ce parcoursLe virtuel est un principe, une cause produisant quelque choseLes causes peuvent ĂȘtre concrĂštes ou idĂ©alesLes causes idĂ©ales n’ont qu’une valeur d’explicationLes causes idĂ©ales n’existent pasLe virtuel en tant que cause idĂ©ale n’est qu’une illusionLe virtuel est toujours une cause idĂ©aleLe virtuel est une illusionUn premier amer, donc ; virtuel peut avoir deux signification dont une comprend deux nuances diffĂ©rentes 1. Une signification philosophique il est la force dynamique qui caractĂ©rise le rĂ©el en tant que flux 2. Une signification physique il est une cause idĂ©elle qui s’oppose Ă  la rĂ©alitĂ© en tant qu’illusion qui reprĂ©sente la analyse du concept de virtuel devra se poser la question du rapport entre ces diffĂ©rents Ă  partir de cette base qu’il faut prendre en compte l’emploi du concept dans le domaine des nouvelles technologies, pour voir en quel sens elles ont quelque chose de virtuel. À partir de la mĂ©moire virtuelle, dĂ©veloppĂ© dans les annĂ©es 70, le mot a commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ© dans le domaine du numĂ©rique. Dans le domaine des nouvelles technologies, les deux significations du mot virtuel sont souvent entremĂȘlĂ©es et confondues pour s’orienter dans le virtuel il faut prĂ©ciser le sens de l’emploi du mot et surtout veiller au fait qu’il ne devienne pas, banalement, synonyme de numĂ©rique. La mĂ©moire virtuelle La mĂ©moire virtuelle est créée dans le cadre du dĂ©veloppement de systĂšmes multi-tĂąches qui permettent Ă  l’ordinateur d’accomplir plusieurs opĂ©rations au mĂȘme instant, tout comme s’il s’agissait de plusieurs ordinateurs qui travaillaient simultanĂ©ment. Le systĂšme multi-tĂąches est celui qui caractĂ©rise tous les ordinateurs aujourd’hui ils ont la possibilitĂ© d’exĂ©cuter plusieurs logiciels en mĂȘme donner cette possibilitĂ© au systĂšme d’exploitation, il fallait tout d’abord rĂ©soudre un problĂšme comment gĂ©rer la mĂ©moire utilisĂ©e par l’ordinateur pour exĂ©cuter les processus?La mĂ©moire RAM est la mĂ©moire d’accĂšs alĂ©atoire Random Access Memory que l’ordinateur utilise pour stocker les donnĂ©es lors de leur traitement. Quand l’ordinateur exĂ©cute un seul processus, il retrouve l’ensemble des donnĂ©es liĂ©es Ă  celui-ci dans la mĂ©moire RAM. Le problĂšme surgit lorsque plusieurs processus sont en cours d’exĂ©cution. Les donnĂ©es sont toutes stockĂ©es ensemble dans la mĂ©moire, en ordre alĂ©atoire, rendant impossible Ă  l’ordinateur de les traiter. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’une mĂ©moire que la mĂ©moire RAM est un hardware, donc un Ă©lĂ©ment informatique >, une vĂ©ritable piĂšce installĂ©e dans l’ordinateur. La mĂ©moire virtuelle est un software, un logiciel. Le principe de la mĂ©moire virtuelle est d’utiliser de l’espace sur le disque dur de l’ordinateur pour stocker une partie des donnĂ©es traitĂ©es pendant un processus. Les donnĂ©es sont dissĂ©minĂ©es en partie dans la RAM et en partie sur le disque dur. Le software se charge de crĂ©er une mĂ©moire qui rassemble et surtout remet en ordre pour chaque processus les donnĂ©es prĂ©sentes dans la RAM et celles prĂ©sentes sur le disque dur. L’ordinateur verra donc plusieurs mĂ©moires – une pour chaque processus – avec les donnĂ©es en cours de traitement, agencĂ©es de façon ordonnĂ©e. Ces mĂ©moires virtuelles ne correspondent pas Ă  un Ă©lĂ©ment installĂ© dans l’ordinateur – ce ne sont pas des piĂšces hardware – mais Ă  un schĂ©ma logique qui reconstruit et rĂ©ordonne les donnĂ©es de chaque quel sens cette opĂ©ration est-elle virtuelle?Penser que la mĂ©moire virtuelle s’oppose Ă  une mĂ©moire rĂ©elle – la RAM – serait confondre la diffĂ©rence entre hardware et software avec celle entre rĂ©el et irrĂ©el. Il suffit dans un premier temps de considĂ©rer le hardware comme une piĂšce matĂ©rielle en opposition au software qui ne l’est pas. Mais, comme le dit dĂ©jĂ  le mot anglais, si le hardware est un >, le software est lui aussi du matĂ©riel, mais >. Souple par sa capacitĂ© d’ que pour une hypothĂ©tique diffĂ©rence de matĂ©rialitĂ©, la mĂ©moire virtuelle est virtuelle pour l’action qu’elle opĂšre sur la RAM. On peut donc appliquer la dĂ©finition philosophique. La mĂ©moire virtuelle est une force caractĂ©risant la rĂ©alitĂ© des processus de l’ordinateur. En effet, elle n’est pas actuelle parce qu’elle est en mouvement, tout comme la rĂ©alitĂ© de l’ordinateur pendant qu’il traite des effet la mĂ©moire virtuelle produit une nouvelle mĂ©moire qui ne serait pas lĂ  autrement. La mĂ©moire virtuelle est une partie rĂ©elle de l’ordinateur c’est elle qui permet Ă  l’ordinateur de fonctionner, c’est-Ă -dire d’exĂ©cuter des dans ce cas est moins rĂ©el que le virtuel. Dans le cas de l’ordinateur, actuelle serait la mĂ©moire particuliĂšre que la mĂ©moire virtuelle crĂ©e pour traiter un processus dĂ©terminĂ©. Or cette mĂ©moire est une abstraction elle est en mouvement continu, elle apparaĂźt et disparaĂźt selon les processus traitĂ©s par la machine. Cette mĂ©moire est volatile et la penser comme rĂ©elle implique une abstraction on devrait en effet la considĂ©rer comme immobile, la prendre en compte dans un instant figĂ©, comme si l’on pouvait arrĂȘter le conclusion de cette analyse est que le mot virtuel, lors de son premier emploi dans le domaine des nouvelles technologies, avait davantage sa signification philosophique que physique. La confusion entre software et irrĂ©el a pu Ă©galement avoir un poids dans le choix de cet emploi. Et cela parce que l’on ne peut pas toucher la mĂ©moire virtuelle, tout comme une image virtuelle ou une puissance virtuelle. Il est nĂ©cessaire d’abandonner cette acception si le virtuel est tout ce que nous ne pouvons pas toucher mais de quoi il faut d’une maniĂšre ou d’une autre parler, alors les rayons du soleil sont eux-aussi virtuels, et ainsi une sĂ©rie infinie d’élĂ©ments vidant le mot de son sens. Dunamis et potestas Une fois posĂ©s les repĂšres sĂ©mantiques qui nous permettrons de voir plus clair dans la mer homogĂšne du virtuel, ce sont les enjeux politiques liĂ©s Ă  notre concept qui s’imposent Ă  l’ l’histoire mĂȘme du concept de virtuel qui relie cette notion Ă  une question politique. Dunaton est ce qui a la dunamis ce qui a la capacitĂ© ou bien le pouvoir; >MĂ©taph., V,4. Dunaton est ce qui a le pouvoir de donner une structure et un sens aux est Ă  noter que je donne ici Ă  dunamis une signification politique que le terme n’a pas en grec. Chez Aristote, le pouvoir de dunamis est surtout le pouvoir de faire quelque chose. C’est pourquoi la traduction littĂ©rale de dunaton est virtualis, dans lequel on retrouve virtus, capacitĂ©. Dans la langue latine en revanche, l’idĂ©e de pouvoir – dans le verbe possum – est liĂ©e au sens politique, comme dans les substantifs potentia ou potestas. Il est par ailleurs intĂ©ressant qu’Aristote, au moment de dĂ©finir dunamis utilise le mot arkĂ©, qui signifie – entre autres – > dans le sens politique du mot. Dunamis est l’arkĂ© de mouvement le principe mais aussi le pouvoir de mouvoir. On peut en conclure que, si dans le sens originel de dunaton il n’y avait de rĂ©fĂ©rence stricte Ă  l’idĂ©e politique, cette idĂ©e a nĂ©anmoins toujours Ă©tĂ© trĂšs proche du concept de virtuel. On retrouve, par ailleurs, cette rĂ©fĂ©rence dans le mot d’origine latine avec la rĂ©fĂ©rence au concept de vis, de mieux comprendre quels enjeux politiques se cachent derriĂšre cette rĂ©fĂ©rence. Si le virtuel est un principe de mouvement, il doit ĂȘtre aussi en mĂȘme temps le pouvoir de mouvoir. Mais, toujours selon Aristote, pour parler d’un pouvoir, ce principe doit ĂȘtre >. Si le virtuel est principe de mouvement, il doit aussi ĂȘtre principe d’immobilitĂ© il est le pouvoir de faire mouvoir ou rester immobile. Une dĂ©finition – Ă©trangĂšre aux autres jusqu’alors – s’impose le dunaton, disait Aristote, est aussi ce qui a la capacitĂ© de ne pas changer et donc ce qui fait rĂ©sistance au dĂ©finition est apparemment en contradiction avec les autres. Le virtuel a prĂ©cĂ©demment Ă©tĂ© dĂ©fini comme liĂ© au mouvement et au flux. Pourtant cette signification met en avant le pouvoir de rester immobile. Le dunaton est Ă  la fois la cause du dynamisme du rĂ©el et la possibilitĂ© de sa thĂšse est que cette contradiction se transmet au concept de virtuel et dĂ©termine son ambiguĂŻtĂ© de fond. Le virtuel est ce qui rend le rĂ©el dynamique mais aussi ce qui permet d’en prendre des photographies figĂ©es et immuables. Le virtuel dĂ©cide en mĂȘme temps de l’ouverture et de la clĂŽture du dire que le virtuel est aussi le pouvoir d’arrĂȘter le mouvement du rĂ©el revient Ă  dire qu’il est aussi un principe produisant l’actuel, et revenir Ă  l’opposition rĂ©el/virtuel. Pourquoi nous sentons-nous obligĂ©s de revenir Ă  ce modĂšle? Pourquoi cette attirance entre l’ouverture dynamique du virtuel et la cristallisation immobile opĂ©rĂ©e par un pouvoir?Cherchons la rĂ©ponse dans notre façon mĂȘme d’apprĂ©hender le monde. En une phrase pour gĂ©rer le monde nous avons besoin de fractionner le flux de la rĂ©alitĂ© et de penser celle-ci comme la juxtaposition de plusieurs photogrammes immobiles, incapables que nous sommes de gĂ©rer le mouvement. RĂ©apparaĂźt alors le mot > pour avoir un pouvoir sur le monde, il faut faire abstraction de son mouvement, nĂ©gliger la virtualitĂ© de la rĂ©alitĂ© et la penser comme un est dĂ» en premier lieu Ă  la structure de notre langage. Les mots que nous utilisons pour parler de rĂ©alitĂ© doivent ĂȘtre dĂ©finis, dĂ©limitĂ©s comme une Ă©tiquette que nous mettons sur chaque chose. Nous devons ĂȘtre sĂ»rs que la chose ne bouge pas et qu’elle reste ce que l’étiquette dĂ©crit. Nous apprĂ©hendons la rĂ©alitĂ© Ă  travers des concepts qui ne peuvent changer pendant que nous les utilisons, autrement nous ne serions plus sĂ»rs de ce dont nous parlons. Le langage lui-mĂȘme est une premiĂšre abstraction du mouvement il considĂšre la rĂ©alitĂ© comme Ă©tant actuelle. Nous ne disons pas le mouvement, ou mieux, nous le reprĂ©sentons comme discret alors qu’il est continu. Plusieurs mots peuvent ĂȘtre utilisĂ©s, l’un aprĂšs l’autre, pour dĂ©crire un changement, mais entre un mot et l’autre il y aura un trou, un vide qui est, lui aussi, plein de sommes face Ă  l’un des problĂšmes fondamentaux de l’histoire de la pensĂ©e. Si cette structure caractĂ©rise dĂ©jĂ  notre langage, elle agence d’autant plus la science en tant qu’outil principal avec lequel les hommes tentent de comprendre et surtout de gĂ©rer le monde. La science nous permet d’avoir une prise sur la rĂ©alitĂ© et finalement de la manipuler, de la changer Ă  notre guise, mais elle ne pourrait pas gĂ©rer quelque chose qui change pendant qu’elle le regarde d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de l’actuel, de la photographie qui immobilise le rendre possible cette immobilisation il faut changer l’interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© et le rapport entre les termes du carrĂ© conceptuel - rĂ©el, possible, actuel et virtuel. La rĂ©alitĂ© que la science peut traiter ne peut ĂȘtre qu’actuelle. Le virtuel sera alors considĂ©rĂ© comme une cause se trouvant avant l’actuel, le mouvement prĂ©cĂ©dant la cristallisation dans un photogramme virtuel, de dynamique caractĂ©risant le rĂ©el en tant que flux, devient la cause de son arrĂȘt et, de cette maniĂšre, pouvoir. L’objectif principal du pouvoir est de transformer le continu qui caractĂ©rise le rĂ©el en discret pour le gĂ©rer. Cette opĂ©ration met en jeu une autre notion le choix. S’il faut transformer le continu en discret en l’arrĂȘtant, il faut aussi choisir le moment oĂč l’arrĂȘter. Le virtuel en tant que pouvoir est donc la capacitĂ© de choisir un point dans la ligne continue du mouvement rĂ©el et d’arrĂȘter en ce point ce est lĂ  face Ă  deux interprĂ©tations diffĂ©rentes du virtuel qui dĂ©terminent son ambiguĂŻtĂ© et que l’on peut ainsi rĂ©sumer. Le virtuel comme ouverture et mouvement se base sur le fait que La rĂ©alitĂ© est un flux virtuel est une abstraction. Il est le rĂ©el privĂ© de son mouvement. L’actuel est donc discret alors que la rĂ©alitĂ© est n’est pas l’adjectif de quelque chose. Virtuel et virtualitĂ© sont cette structure ne nous permet pas de gĂ©rer la rĂ©alitĂ©, d’avoir un pouvoir sur elle. On arrive donc a une seconde interprĂ©tation selon laquelle le virtuel serait le pouvoir d’immobiliser le flux du rĂ©el. Dans ce casLa rĂ©alitĂ© est actuelle et immobile, donc elle est discrĂšte. Elle est la juxtaposition de plusieurs instants l’un aprĂšs l’ virtuel est une force qui vient avant l’actuel et qui le virtuel est un adjectif qu’on attribue Ă  l’actuel. L’ambigĂŒitĂ© du virtuel Le virtuel, force dynamique et multiple selon sa dĂ©finition philosophique, est en mĂȘme temps une capacitĂ© de cristallisation, d’immobilisation de ce qui bouge. À partir de cette considĂ©ration thĂ©orique, il est nĂ©cessaire de prendre en considĂ©ration les implications sociales et politiques des aspects virtuels des nouvelles sens politique des identitĂ©s virtuelles, des communautĂ©s virtuelles, de la rĂ©alitĂ© virtuelle sera toujours affectĂ© par une ambiguĂŻtĂ© de fond la virtualitĂ© de ces technologies sera d’une part une ouverture Ă  de nouvelles possibilitĂ©s de libertĂ© et d’autre part une clĂŽture, celle du contrĂŽle et de la gestion des individus par un pouvoir quoi ces outils augmentent-ils notre libertĂ©, en quoi crĂ©ent-ils une dĂ©pendance ? Quels sont les nouvelles technologies du pouvoir dans le domaine des nouvelles technologies ? Et finalement faut-il rĂ©sister » au virtuel ? Une navigation dans le virtuel devrait essayer de donner une rĂ©ponse Ă  ces questions et rendre donc capables les Ă©quipiers de s’orienter dans le virtuel, de se repĂ©rer dans le monde fluide et Ă©garant gĂ©nĂ©rĂ© par cette pouvons ainsi lister ce que nous prĂ©conisons pour le marin qui dĂ©sire s’aventurer dans la mer du virtuel. En premier lieu, il faut tenir compte des diffĂ©rentes significations du concept. Toute analyse de la notion de virtuel doit dĂ©marrer d’un prĂ©alable questionnement sur la conception de la rĂ©alitĂ©. DiffĂ©rentes idĂ©es du rĂ©el impliquent diffĂ©rents enjeux liĂ©s au virtuel. Dans le domaine des nouvelles technologies, la notion de virtuel peut ĂȘtre comprise de plusieurs maniĂšres le chercheur devra essayer d’établir dans laquelle de ses acceptions le concept de virtuel aide Ă  cerner ce nouveau domaine. En second lieu il faudra toujours se rappeler que ce concept est affectĂ© par une ambiguĂŻtĂ© constitutive entre libertĂ© et contrĂŽle, entre mouvement et seulement Ă  partir de cette ambiguĂŻtĂ© qu’il sera possible de penser les enjeux politiques du le domaine technologique, la force cristallisante du virtuel implique une sĂ©rie de limites Ă  la libertĂ©. On peut les rĂ©sumer ainsiLe contrĂŽle et la surveillance dĂ©terminĂ©s par la structure centralisĂ©e d’InternetLa limitation de la libertĂ© d’action dĂ©terminĂ©e par les implications du code informatiqueLa dĂ©possession des actions et des identitĂ©s opĂ©rĂ©e par la mĂ©diation de la machineL’égarement produit par la surinformation et par le temps rĂ©elL’inconscience de la mĂ©diation technique qui se fait de plus en plus transparenteNous sommes obligĂ©s de constater que ces limitations sont d’autant plus fortes que l’ouverture opĂ©rĂ©e par le virtuel semblait importante plus il y a de virtualitĂ©, plus il y a d’ouverture, plus il y a de possibilitĂ© de contrĂŽle et de surveillance. Les nouvelles technologies ne sont pas l’unique domaine oĂč se montre l’action du virtuel, mais elles reprĂ©sentent tout de mĂȘme l’espace oĂč cette action est la plus Ă©vidente et frappante Ă  nos pourrait donc trĂšs vite ĂȘtre tentĂ© par une critique des TIC pessimiste et radicale elles ont produit une sociĂ©tĂ© du contrĂŽle oĂč la libertĂ© est de plus en plus mise en danger. Le pouvoir du virtuel mĂšne rapidement Ă  une standardisation et un aplatissement des conduites il produit une foule homogĂšne dont les conduites sont gĂ©rĂ©es par les dĂ©tenteurs des moyens attitude n’a aucun intĂ©rĂȘt politique pour une raison fondamentale l’ambiguĂŻtĂ© du virtuel. C’est ce que les TIC apportent dans le sens d’une ouverture qui dĂ©termine leur valeur de fermeture, de contrĂŽle et de surveillance. Penser que la destruction des TIC nous libĂ©rerait est absurde, non pas parce qu’on ne peut pas revenir en arriĂšre – cela reviendrait Ă  accuser cette position d’utopisme ce qui n’est pas forcĂ©ment un dĂ©faut – mais parce que tout mĂ©canisme de libĂ©ration en tant que virtualitĂ© a en soit le contrecoup donnĂ© par sa donc condamnĂ©s Ă  subir le pouvoir centralisĂ© des TIC? Non nous sommes appelĂ©s Ă  en dĂ©truire les cristallisations. Nos pratiques peuvent ĂȘtre des pratiques de rĂ©sistance et de libĂ©ration si elles visent Ă  ouvrir ce qui a Ă©tĂ© cristallisĂ© par le pouvoir du virtuel et Ă  le rĂ©insĂ©rer dans la dynamique du virtuel comme mouvement du rĂ©el. Sachant que chaque action d’ouverture est destinĂ©e, au final, Ă  ĂȘtre cristallisĂ©e, actualisĂ©e et donc Ă  s’instituer comme pratiques de rĂ©sistance devraient commencer par des tentatives d’ouverture du rĂ©seau Ă  des outils techniques autres qu’Internet. CrĂ©er d’autres rĂ©seaux nous permettrait d’échanger des donnĂ©es au delĂ  d’Internet. Une expĂ©rience dans cette direction a Ă©tĂ© faite par le laboratoire informatique FreakNet qui a dĂ©veloppĂ© Netsukuku, un systĂšme d’échange de donnĂ©es alternatif. Se libĂ©rer de la dĂ©pendance d’Internet permettrait dĂ©jĂ  une premiĂšre mise en Ă©chec de la centralisation des deuxiĂšme lieu, c’est la connaissance du code informatique qui peut permettre d’élargir la libertĂ© d’action. Plus on connaĂźt le code, moins nos actions sont dĂ©terminĂ©es. Tout changement important de pratiques, d’usages, de contenus implique un mouvement difficile Ă  intĂ©grer par la cristallisation du pouvoir et peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une forme de sĂ»r toutes ces actions d’ouverture risquent de multiplier l’effet paradoxe et de dĂ©terminer un Ă©garement majeur une situation dans laquelle nous ne sommes plus en mesure de juger des enjeux de nos actions et oĂč toute action devient par consĂ©quent indiffĂ©rente. C’est pour combattre cet Ă©garement qu’une rĂ©flexion construisant de façon renouvelĂ©e une cartographie du virtuel est toujours nĂ©cessaire. Cette cartographie est Ă©videmment une cristallisation de quelque chose en mouvement, une transformation de la dynamique en immobilitĂ© et devra donc ĂȘtre dĂ©faite. Mais cela nous aura orientĂ© et libĂ©rĂ© de l’égarement. actuel, dynamis, en cours de publication, potestas, virtuel NumĂ©rique Desrobots de plus en plus performants, des Intelligences Artificielles ultra puissantes pourraient gĂ©nĂ©rer une nouvelle forme d'art, un univers infini de formes et de nouveaux paradigmes. De simples assistants numĂ©riques, les robots s'emparent de l'art pour crĂ©er leurs propres Ɠuvres, autonomes et interactives.
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PassĂ©du commerce de proximitĂ© au web, Photoservice revient donc Ă  ses fondamentaux : le contact. « Le plus long dans le mot E-commerce, c’est commerce » explique Bernadette Fargeas. Ce concept store devient « un lieu pour rendre tangible ce qui ne l’est pas », une façon d’humaniser l’offre online en passant du virtuel au rĂ©el. Lorsquele virtuel devient rĂ©el ! « Vous avez un e-mail ». Une phrase que nous entendons quotidiennement. Il ne nous viendrait d’ailleurs mĂȘme pas Ă  l’idĂ©e de nous en passer. Nous Mny5.
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