Larépartition de la population mondiale 1• Fortes densités et déserts humains Questions de la page 138 (répondre par des phrases) Sur la carte des densités, localiser les grands foyers de
INTRODUCTION Les groupes humains sont constitués par des catégories distinctes en fonction du sexe, de l’âge et des activités. Etudier les structures de la population mondiale, c’est rechercher les proportions de ces catégories en les comparant, en les relativisant dans le temps et dans l’espace. Les proportions de ces structures de la population mondiale varient en fonction du niveau de vie de développement. I-LES STRUCTURES PAR SEXE ET PAR AGE 1-les structures par sexe Le sex ratio, proportion sexuelle des naissances, est de 105 garçons pour 100 filles. Progressivement, le taux de mortalité différentiel est en faveur des femmes et, en outre, l’espérance de vie des femmes est de 6 ans supérieure à celle des hommes. Cette situation est due au fait que les hommes sont plus exposés à la mort que les femmes l’alcool, la drogue, la guerre, les maladies infectieuses, les affections cardiaques, etc. Ceci se confirme surtout en Europe, en Amérique et dans les pays riches du Pacifique Japon, Taiwan, Nouvelle-Zélande, Australie. Cependant, dans de rares pays, les hommes constituent la majorité de la population, contrairement aux prévisions des démographes. Dans certains cas, c’est à cause du nombre important des travailleurs immigrés par exemple dans certains pays pétroliers du golfe Persique comme le Qatar. Dans d’autres cas, ce phénomène s’explique à la fois par l’infanticide des filles ou par l’avortement des fœtus féminins et par le fait les femmes n’accèdent pas aux divers services et aux mêmes conditions de vie que les hommes Monde indien, Chine, Pakistan, certaines régions d’Afrique. 2-les structures par age La population est répartie, selon les âges, en trois catégories les jeunes âgés de 0 à 20 ans, les adultes de plus de 20 ans à 60 ans et les vieillards ou personnes âgées ou personnes du 3e âge âgés de plus de 60 ans. Les proportions des groupes d’âges sont différentes selon les régions. Dans les pays en développement, les jeunes sont plus nombreux et représentent dans la plupart des cas plus de 50 % de la population. Par contre, les pays industrialisés à haut niveau de vie se caractérisent par la forte proportion des adultes des vieux. La structure par âge a des incidences économiques profondes. Pour mieux représenter la répartition par âge et par sexe d’une population, on utilise la pyramide des âges. II- LES STRUCTURES SOCIOPROFESSIONNELLES Depuis les travaux de l’Australien Colin Clark, dans les années 1940, on divise les activités économiques en trois grands secteurs dits primaire, secondaire et tertiaire. Pour définir les structures socioprofessionnelles, on s’inspire de la population active, c’est-à-dire la partie de la population ayant un emploi ou étant à la recherche d’un emploi. La population active inclut les chômeurs et les jeunes à la recherche d’un premier emploi. Mais elle ne prend pas en compte l’activité domestique des femmes, des retraités, des étudiants bien que celle-ci contribue indirectement à la formation de la richesse nationale. 1-Caractéristiques des structures socioprofessionnelles Le secteur primaire regroupe les activités de production de matières brutes agriculture, mines, pétrole, forêts, pêche. Le secteur secondaire inclut les activités industrielles énergie, bâtiments et travaux publics, agroalimentaire, production de biens de consommation et de biens de production. Le secteur tertiaire, enfin, est mal défini, incluant toutes les activités n’appartenant pas aux deux premiers secteurs. Ce secteur, qui regroupe les secteurs marchands et non marchands, est très lié aux activités urbaines et à la présence d’un marché de consommation. 2-Des disparités dans la répartition des secteurs La division en secteurs économiques présente de grands contrastes dans l’espace mondial. Dans les pays développés, où la population active se situe entre 40 et 60 %, le secteur primaire est peu représenté % en France, 2 % aux Etats-Unis, 4 % au Japon, etc.. Le secteur secondaire 30 % tend à se stabiliser 25,6 % en France, 26 % aux Etats-Unis, 33 % au Japon, etc.. Le secteur tertiaire emploie plus de bras 62 % en moyenne, 69,9 % en France, 72 % aux Etats-Unis, 63 % au Japon, etc.. L’expansion du tertiaire s’explique par la hausse du niveau de vie des populations, la consommation plus grande des services de santé, de loisirs, d’éducation, la modernisation et ses conséquences le primaire et le secondaire libèrent de plus en plus de bras. Le taux de chômage tourne autour de 10 %. Dans les pays en développement, la population active est importante car les jeunes sont nombreux et les statistiques ne prennent pas en charge le travail des enfants et des femmes. Le secteur primaire emploie les 2/3 de la population active 68 % au Sénégal, 70 % au Niger, 71 % au Vietnam, etc.. Le secteur secondaire est faiblement représenté 17 % au Sénégal, 15 % au Mali, 19 % au Niger, etc.. Le secteur tertiaire est en nette progression du fait surtout de l’essor des activités informelles 15 % au Sénégal, 14 % au Kenya, 24 % en Egypte, etc.. CONCLUSION Les structures de la population mondiale présentent de grandes disparités en fonction surtout des niveaux de vie. L’étude des structures par âge et par sexe est facilitée par l’analyse des pyramides des âges. De même, le diagramme triangulaire donne une lumière singulière sur la répartition de la population entre les secteurs socioprofessionnels.Lapopulation mondiale est inégalement répartie. En effet, il y a des foyers de population, des espaces de densités moyennes et d'autres faiblement peuplés (voir la carte des "EspacesAmegilla andrewsi, l’une des 20 000 espèces d’abeilles © Zestin Soh Les insectes sont au centre d’études récentes montrant des déclins de population, mais les données au niveau mondial sont imprécises et fragmentaires, parfois peu fiables. Les abeilles, ces insectes pollinisateurs, n’échappent pas à la règle. Or une équipe internationale est parvenue à réaliser pour la première fois une carte avec une répartition précise des espèces d’abeilles dans le monde entier. Leur étude est parue dans la revue Current Biology en date du 19 novembre cela, les chercheurs ont combiné et comparé deux grandes sources de données l’une provenant de cinq registres publics collectés par des scientifiques, des musées d’histoire naturelle, ou des bases de données issues de sciences participatives, comme le Gbif Système mondial d’information sur la biodiversité. L’autre est une liste de contrôle de plus de 20 000 espèces d’abeilles par pays, compilée par une équipe coordonnée par John Ascher, biologiste à l’université de Singapour et co-auteur de l’ vérification rigoureuse et exclusion des doublons, cet énorme ensemble de plus de 5800 millions de données s’est drastiquement réduit. Seuls 907 000 donc environ 16 % des enregistrements ont été conservés. La combinaison de ces groupes de données – l’un plus abondant, l’autre plus solide – a permis de créer des cartes qui offrent une image beaucoup plus claire et fiable de la répartition des espèces d’abeilles dans plusieurs zones géographiques du globe. Et de vérifier l’hypothèse selon laquelle il y a bien plus d’espèces d’abeilles dans les zones tempérées et méditerranéennes que dans les zones tropicales, contrairement à ce que l’on constate pour la plupart des autres organismes », souligne Adrien Perrard, chercheur spécialiste des abeilles et des guêpes, de l’université de Paris- laboratoire iEES-Paris et qui n’a pas participé à l’étude. Cette carte montre la répartition des abeilles dans le monde. Les zones plus sombres abritent davantage d’espèces © Orr et al./Current Biology En effet, de nombreux plantes et animaux suivent un modèle, connu sous le nom de gradient latitudinal », dans lequel la diversité augmente vers les tropiques et diminue vers les pôles. Les abeilles constituent une exception à cette règle, ayant plus d’espèces concentrées loin des pôles et moins près de l’Équateur c’est le modèle dit du gradient latitudinal bimodal ». Les résultats de l’équipe confirment qu’il y a plus d’espèces d’abeilles dans l’hémisphère nord que dans le sud, et plus dans les environnements arides et tempérés que sous les tropiques. Cette carte permet de mieux comprendre pourquoi on a une telle diversité de pollinisateurs à certains endroits et moins à d’autres, mais aussi d’identifier les zones prioritaires en termes de protection de la biodiversité pour ces pollinisateurs », explique Adrien espèces encore à découvrir Les États-Unis abritent, de loin, le plus d’espèces d’abeilles, particulièrement dans le sud de la côte ouest au climat sec et ensoleillé, mais il y a aussi de vastes régions du continent africain et du Moyen-Orient qui ont des niveaux élevés de diversité non découverte, plus que dans les zones tropicales », précise l’auteur principal de l’étude, John Ascher. Il y a enfin les zones méditerranéennes, et notamment la France nous sommes un des pays les plus riches en termes de biodiversité d’abeilles… et donc les enjeux de conservation ne se situent pas seulement dans des zones éloignées, tropicales ! », ajoute Adrien les pays avec un climat sec et ensoleillé, parfois même un environnement désertique, ont une flore propice au développement des abeilles, a contrario les forêts et les jungles abritent moins d’espèces d’abeilles, les arbres supplantant la flore dont elles se nourrissent. Cependant, nuance Adrien Perrard, la diversité des abeilles en forêt est méconnue et particulièrement en forêt tropicale, difficilement accessible », ce d’autant plus que dans ce dernier cas, la flore, riche, se niche dans la canopée, encore plus difficile à étudier. Un constat qui, soit dit en passant, illustre les biais et le manque d’information auxquels doivent faire face les scientifiques. Amegilla insularis pollinisant une fleur © Zestin Soh Cette étude offre pour la première fois une évaluation complète de la répartition et du déclin des populations d’abeilles à travers le monde. Car jusqu’à présent, le caractère fragmentaire et très localisé des données compliquait leur utilisation à des fins d’analyse à grande échelle » explique Alice Hughes, biologiste et membre de l’Académie chinoise des sciences, co-auteur de l’ la France ? Si la France a participé indirectement à l’étude grâce aux données versées dans le Gbif, il n’existe toujours pas de liste rouge des abeilles sauvages alors que d’autres pays d’Europe comme la Belgique, les Pays-Bas, l’Angleterre en possèdent une et que l’Espagne la met actuellement en place. Pourtant, 961 espèces ont été répertoriées sur le territoire d’après l’Inventaire national du patrimoine naturel français et lorsque l’on fait le rapport entre la taille du pays et le nombre d’espèces d’abeilles, on est dans le top 10 au niveau mondial » explique Adrien Perrard. Mais faute de moyens, on ne connait pas bien nos abeilles et parfois nous devons faire appel à des experts hors de France pour identifier des spécimens », ajoute-t-il. Or obtenir un maximum de données est essentiel pour comprendre le déclin des espèces, particulièrement avec le changement climatique ».Certaines espèces bénéficieront sans doute du réchauffement climatique. En France, des abeilles pourront ainsi étendre leurs zones de répartition vers le nord. Or, la diversité des espèces se retrouve principalement dans les zones montagneuses – les Pyrénées, les Alpes du Sud, la Corse –, des territoires bien délimités. Elles risquent de ne plus y bénéficier, avec le temps, de conditions climatiques qui leur conviennent. Ces espèces inféodées aux montagnes, avec une zone de répartition réduite, risquent de disparaître. On commence déjà à l’observer, malheureusement » s’inquiète Adrien Perrard. En attendant, les chercheurs espèrent que leurs travaux ouvriront la porte à une méthodologie plus performante, qui permette de mieux comprendre et préserver les abeilles pollinisatrices à travers le monde.
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Laposition de Robequain concernant le besoin de redistribuer les effectifs de population par la colonisation des aires vides est explicite dans la deuxième édition de la traduction en anglais (1958) de son ouvrage, d’abord paru en 1946 à Paris sous le titre de Le Monde malais. Dans l’édition originale en français, il n’aborde pas la question. (2) Cette carte a été reprise parLa répartition de la population mondiale est très contrastée. Les fortes densités se concentrent sur quelques grands foyers de peuplement, berceaux des plus grandes civilisations humaines. L'Asie concentre les 3/5e de la population de la planète sur deux foyers principaux l'Asie de l'Est, dont la Chine, et l'Asie du Sud, dont l'Inde. L'Europe est le troisième grand foyer, mais, avec 700 millions d'habitants, assez loin derrière les deux l'opposé, les espaces vides sont très étendus, dans des espaces naturels relativement peu favorables à l'occupation humaine hautes latitudes, déserts, forêts denses… Non que tous ces espaces soient vides d'hommes, mais les conditions naturelles n'ont pas favorisé le développement de civilisations à fortes densités de population. 7j0Bek.