BroGoz ma Zadoù Ni Breizhiz a galon karomp hon gwir Vro, Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad O Breizh, ma Bro me 'gar ma Bro, Tra ma vo ar mor 'vel mur en he zro, Ra vezo digabestr ma Bro ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv, N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan
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Legâteau breton a récemment participé à la tournée Breizh Amerika aux USA et fût un grand succès. Les éloges sur le gâteau phare du pays de Lorient ne tarissaient pas lors des dégustations, avec même un passage à la télévision en Louisiane. Le mairie de la ville de Lafayette s'est fait offrir un gâteau breton spécial fait par la Confrérie du Gâteau Breton. Né en Les chanteurs qui ont repris cet hymne breton La chanson a été reprise par plusieurs musiciens Alan Stivell en 1995 Tri Yann en 1998, 2001 et 2004 Tri Bleiz Die en 2005 Didier Squiban Trio en 2010 Nolwenn Leroy en 2010 Les temps forts bretons au rythme du Bro Gozh Ma Zadou L'hymne breton a été repris à plusieurs reprises par des personnalités politiques bretonnes, ou lors d'événements officiels En ouverture du procès de l'Amoco Cadiz en 1982 à Chicago par 150 élus bretons La préfète de région Bernadette Malgorn a repris l'hymne lors d'une cérémonie officielle en 2006 Lors des rencontres de de l'équipe de bretagne de football à Rennes, Saint-Brieuc ou St Nazaire Lors de la finale de la coupe de france de football qui opposa 2 club bretons, le Stade Rennaix et l'En Avant de Guingamp. Le président de région JY Le Drian était intervenu pour que l'hymne soit joué. Cet hymne est également diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade Rennais, lors des matches de championnat et de coupe. La SNCF a utilisé ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon à la fin des années 60 Les paroles Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! » La Traduction Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons versèrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, ta langue est restée vivante à jamais, son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! »

Néanmoinsce choix ne fait pas l'unanimité dans la population de l'île. Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. 8 nov. 2019 - Hymne national Belgique . Paroles. Ce style nouveau, où toute la passion contenue dans les paroles est directement exprimée par la mélodie, est mélangé avec un style plus traditionnel, polyphonique, de la Renaissance (que l'on retrouve d'abord dans

Bro gozh ma zadoù Vieux pays de mes ancêtres L'hymne interprété par Tri Yann, Alan Stivell, Gilles Servat, Soldat Louis, Cécile Corbel, Gwennyn, Clarisse Lavanant, Rozenn Talec Hymne de Bretagne Paroles François Jaffrennou 1898 Musique James James 1856 Fichier audio "Bro gohz ma zadou "version officielle adopté par la région Bretagne, recomposée par Frédérique Lory. modifier Le Bro gozh ma zadoù Vieux pays de mes pères est un chant en langue bretonne, adopté en 2021 par la région Bretagne comme hymne officiel[1] et parfois présenté comme l'hymne national de la Bretagne[N. 1]. Cette œuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pères. On trouve un équivalent en cornique, la langue celtique apparentée au Breton parlée dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pères, qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposées dans l'usage. Historique[modifier modifier le code] Les origines galloises[modifier modifier le code] Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginé l'air de la chanson tandis qu'il se promenait au bord du fleuve Rhondda, d'où le fait que le premier nom était Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsqu'il le chanta à son père Evan James, tisserand et poète de Pontypridd, celui-ci en écrivit les paroles[réf. nécessaire]. D'après François Jaffrennou, le processus de transmission a été inverse. Voici ce qu'il explique dans un article en 1935 le père, un modeste clergyman, membre du collège des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait écrit un dimanche de janvier 1846… un couplet et le refrain d'un hymne patriotique qu'il intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pères. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poésie qu'il venait d'écrire »[3]. La pièce fut jouée publiquement pour la première fois en janvier ou février 1856 à la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelée Elizabeth John[réf. souhaitée]. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyé en mission à Quimper en 1882, fait connaître l'air en Bretagne en l'éditant dans un recueil de cantiques, Telen ar C'Hristen La Harpe du chrétien. Le cantique 77, le dernier du recueil, s'intitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur l'air de l'hymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau[4],[5]. Contexte de création[modifier modifier le code] La Bretagne connaît à la fin du XIXe siècle un développement de l'idée panceltique, et les échanges avec d'autres pays celtiques comme l'Irlande, l'Écosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains régionalistes bretons de l'époque un exemple à suivre[6]. À la même époque, et contrairement à ces pays, la Bretagne ne dispose pas d'un hymne, et l'idée d'en adopter un commence à être lancée dans le milieu régionaliste, qui commence à se structurer avec notamment la naissance de l'Union régionaliste bretonne en 1889[7]. François Jaffrennou, alors étudiant au lycée de Saint-Brieuc, sous la supervision de son professeur de breton François Vallée , tous deux futurs membres de la Gorsedd de Bretagne, créée l'année suivante, entreprend d'adapter les paroles de l'hymne gallois en breton. Il s'inspire de ses paroles, tout en utilisant sa maîtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littérale, créant la version que l'on connaît aujourd'hui[4]. Son texte est publié une première fois en 1898 dans l'hebdomadaire, La Résistance de Morlaix, et est imprimé sur feuilles volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraît dans le recueil de poèmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe d'acier »[7]. Adoption et diffusion[modifier modifier le code] Livret intitulé Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. L'hymne est une première fois chanté lors d'un congrès de l'Union régionaliste bretonne à Guingamp en 1900, mais ce n'est que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sélectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh[7]. C'est ce dernier qui est choisi par le jury de l'Union régionaliste bretonne et proclamé chant national », au nom de la fraternité qui rapproche Bretons et Gallois au congrès de Lesneven le 5 septembre 1903[8]. Une controverse concernant la paternité du morceau éclate quelques années plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considère que Jaffrenou l'a plagié, et il proteste en 1904 dans une lettre adressée à la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiée » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou[4]. Ce dernier sans nier l'origine galloise déclarera plus tard Je n’ai pas inventé l’air du Bro goz ma zadou. Je l’ai transplanté et popularisé en Bretagne »[9]. Le morceau commence à être médiatisé lors des années suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la première exécution publique parisienne à l'occasion de la première de la pièce de théâtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche[10]. Une partition pour piano d'Owen Alaw est le fait du père de Camille Le Mercier d'Erm, imprimeur à Niort[11]. En 1906, Maurice Duhamel écrit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistré par Pathé frères, de Paris, sur disques phonographiques en 1910[12]. D'autres accompagnements ont été écrits, entre autres, par Georges Arnoux et l'abbé Jean-Louis Mayet, organiste de la cathédrale de Quimper[13]. Popularisation[modifier modifier le code] L'hymne commence à sortir du cercle des milieux régionalistes dès 1900. Il est ainsi adopté à cette époque par les étudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliement[N. 2], et son utilisation est toujours attestée dans les années 1930[14]. Il est à la même époque connu dans les cercles bretons de Paris[15] Lors de sa visite à Morlaix le 30 mai 1920, le maréchal Foch, qui avait une résidence près de cette ville, avait prononcé après avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui l'exprime et que le cœur qui l'inspire. Gardez bien l'un et l'autre. »[réf. nécessaire] Il est joué sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le président du Conseil, Raymond Poincaré, venu célébrer à Tréguier le centenaire de la naissance d'Ernest Renan. François Jaffrennou relève qu'en 1930, le président de la République, Gaston Doumergue, a pu aussi écouter son exécution sur le Cours d'Ajot à Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 août 1940, il est diffusé par Radio Londres, dans une émission consacrée à la Bretagne[16]. Ce chant est entonné par des otages du camp de Chateaubriant avec L'Internationale en breton, le 15 décembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et médecin au Huelgoat, est fusillé par des soldats allemands[16]. Le Dr Jacq a dispensé, durant sa captivité, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français[5]. La première traduction fut publiée en 1936 par Henry Lemoine, éditeur à Paris, dans le livret Ugent Kanaouen "20 chants". D'après Griffiths, cette version aurait été faite par Taldir lui-même. La seconde version est publiée chez le même éditeur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes Pères. Aucune de ces traductions n'a acquis la popularité de la version en breton. Une version en gallo a été publié par l'hebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signée Fabien Lécuyer. Au centre de Lesneven, ville où il a été lancé solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaîne France 3 Bretagne lance sur Internet le défi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour réinterpréter l'hymne et partager les vidéos au plus grand nombre. Le défi est remporté par la chanteuse Kaelig, accompagnée dans sa vidéo par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir l'hymne[17]. Utilisations[modifier modifier le code] Politiques[modifier modifier le code] L'hymne a été repris à plusieurs reprises par des personnalités politiques bretonnes, ou lors d'événements officiels. En ouverture du procès de l'Amoco Cadiz en 1982 à Chicago par 150 élus bretons[18], ou par la préfète de région Bernadette Malgorn lors de son départ de la région en 2006[19]. Ce chant est à plusieurs reprises chanté au sein du Conseil régional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones[20],[21], ou lors de l'élection du nouveau président du conseil régional Loïg Chesnais-Girard le 22 juin 2017[22]. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur à l'occasion de la cérémonie du Collier de l'Hermine avec la participation des chœurs de Plomelin et Concarneau[23]. Le chant national est entonné lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, à Quimper[24], à Carhaix[25] fin 2013 ainsi que lors des manifestations à Nantes pour la réunification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins à Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprétés devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, par l'Orchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales. Le 6 avril 2021, sur les marches du Palais Bourbon, à Paris, le Bro Gozh est interprété par le député Paul Molac et ses collègues bretons à la suite de l'adoption de sa loi de promotion des langues régionales par l'Assemblée nationale[26]. Sportives[modifier modifier le code] Le Bro Gozh est joué lors des rencontres de l'équipe de Bretagne de football[réf. nécessaire] le 21 mai 1998 à Rennes contre le Cameroun, le 20 mai 2008 à Saint-Brieuc contre la République du Congo, le 19 mai 2010 à Ajaccio contre la Corse et le 21 mai 2010 à Bastia contre le Togo. Il a également été joué le 2 juin 2011 à Saint-Nazaire contre la Guinée équatoriale et le 28 mai 2013 à Carquefou face au Mali. Lors de la finale de la Coupe de France de football 2008-2009 qui opposa deux clubs bretons, le Stade rennais FC et l'En Avant de Guingamp[27], le président de région Jean-Yves Le Drian était intervenu pour que l'hymne soit joué[28] l'interprétation enregistrée du groupe Mouez Port-Rhu de Douarnenez[29] est diffusée au Stade de France avant le match, en dehors du protocole officiel[30]. À la fin de la rencontre, le chanteur Alan Stivell demande le micro de l'animateur, et avec l'accord d'un représentant de la FFF, il chante l'hymne a cappella[31],[32]. Cet hymne est également diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade rennais, au Roazhon Park, lors des matches de championnat et de coupe[33]. Le Bro Gozh est interprété lors de la rencontre internationale de football gaélique entre les équipes de Bretagne et de Galice le dimanche 11 août 2013 à Lorient[réf. souhaitée]. Pour la première fois dans l'histoire de la finale de la Coupe de France de Football organisée par la Fédération Française de Football, un second hymne le Bro Gozh est intégré au protocole officiel au côté de l'hymne français, La Marseillaise, lors de la finale du samedi 3 mai 2014 entre les deux clubs bretons Guingamp et Rennes[réf. nécessaire]. C'est à la demande du Conseil régional de Bretagne que cette présence du Bro Goz est officialisée[réf. souhaitée]. Au Stade de France à Saint-Denis, le Bro Gozh est intégré dans le protocole officiel et est interprété par Nolwenn Leroy devant 80 000 spectateurs dont François Hollande, président de la République et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, notamment[réf. souhaitée]. En 2016, le Bro Gozh est interprété lors d'un match de hockey sur glace à Brest entre les Albatros brestois et les Red Devils de Cardiff[34], ainsi qu'à plusieurs reprises lors du Championnat européen des luttes celtiques organisé à Brest Arena par la fédération de [[gourengouren[réf. souhaitée]]]. Depuis la saison 2016-2017, le Rugby club de Vannes met l'interprétation du Bro Gozh en introduction de ses matchs à domicile en Pro D2[35]. Depuis septembre 2018, le club de football de Lorient, le FCL, diffuse au stade du Moustoir le Bro Gozh lors des mi-temps[réf. souhaitée]. Depuis cette saison 2018-2019, le club de basket de Quimper, l'UJAP, ouvre certains de ses matchs à domicile par l'interprétation du Bro Gozh[réf. souhaitée]. En juillet 2019, est signé le protocole des Derbys bretons, au stade de la Rabine à Vannes, à l'initiative du Comité Bro Gozh en présence de Loig Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, de David Robo, maire de Vannes, et des représentants des équipes de football professionnelles de Bretagne[réf. nécessaire] ce protocole qui implique le Conseil régional, l'association La Nuit des Etoiles, Sonerion et le Comité Bro Gozh consiste, lors des Derbys bretons, en une série d'animations dont l'interprétation du Bro Gozh par un/e artiste ; ce protocole a rencontré un grand succès populaire jusqu'à son interruption par la pandémie de mars 2020[réf. souhaitée]. Depuis août 2019 , le FC Lorient ouvre systématiquement ses matches à domicile par le Bro Gozh[réf. souhaitée]. Reprises artistiques[modifier modifier le code] Tri Yann, l'un des groupes à avoir repris le Bro gozh ma zadoù La chanson est au répertoire de nombreuses chorales[36]. Elle a été reprise par plusieurs musiciens sur des albums ou en concert, comme Alan Stivell sur l'album Brian Boru avec des chœurs et sur le live 40th Anniversary Olympia 2012 avec Nolwenn Leroy et Pat O'May, Tri Yann sur plusieurs de leurs albums comme La Tradition symphonique, La Tradition symphonique 2 ou 30 ans au Zénith, Tri Bleiz Die sur l'album Milendall, Targas sur Buffalo reel, Daonet sur Donemat, Soldat Louis[37], Mouezh Paotred Breizh, Didier Squiban Trio[38], TornaoD dans la chanson Keltia[39], Nolwenn Korbell sur le troisième CD de L’histoire de Bretagne pour tous[40], ou encore Gwennyn[41]. L'interprétation par Nolwenn Leroy sur son album Bretonne – vendu à 1 200 000 exemplaires – et en tournée, lui a donné une diffusion qu’il n’avait jamais connu »[42]. Pour Celebration de Dan Ar Braz, Clarisse Lavanant chante en breton Bro yaouank hon bugale qui célèbre le jeune pays de mes enfants »[43]. La DJ Miss Blues, connue pour sa Breizh'n'Bass », remixe la musique[44] et réalise un clip avec les paroles en langue des signes par une jeune Bretonne sourde[45]. Dans le film Turned towards the sun de Micky Burn, un long extrait du Welsh-Breton National Anthem, interprété par un chœur gallois, accompagne les images, commençant par les paroles en breton puis en gallois[46]. En mars 2017 sort le single Bro gozh ma zadoù, enregistré en collégiale par Clarisse Lavanant, Gwennyn, Cécile Corbel, Rozenn Talec, Alan Stivell, Tri Yann, Gilles Servat et Soldat Louis pour l'album Breizh eo ma bro ! Sony Music[47],[48]. Ce collectif est présent à Quimper le 5 juillet pour interpréter la chanson dans le cadre de l'émission Les Copains d'abord en Bretagne, diffusée le 23 septembre sur France 2[49]. Culturelles[modifier modifier le code] La SNCF a utilisé ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon à la fin des années 1960[50]. En 2004, le centenaire du Bro gozh est fêté à Lesneven en invitant notamment une délégation de la ville jumelée de Carmarthen[51]. Les 10 et 11 janvier 2018, le Couvent des Jacobins à Rennes est inauguré avec l'interprétation en commun des hymnes breton et gallois par l’Orchestre Symphonique de Bretagne et 190 choristes dont 50 du chœur national gallois de la BBC[52]. Le Poellgor Bro Gozh ma Zadoù Le Poellgor Bro Gozh ma Zadoù Comité Bro Gozh ma Zadoù », est créé en novembre 2010 dans le but de promouvoir l'hymne national breton »[53] par l'Institut Clturel de Bretagne, par la Fédération Kanomp Breizh et par le Comité Bretagne-Pays de Galles. Il organise une série de concerts à l'occasion de la Fête de la Bretagne 2011, avec des chorales bretonnes et un chœur gallois d'Aberteifi[54]. Un prix Bro Gozh est décerné annuellement par ce comité pour récompenser la personne, l’artiste, l’association ou l’institution ayant le mieux promu l’hymne national breton l’année précédente » ; il est remis à Alan Stivell en 2011[55] à Nolwenn Leroy en 2012[56] au Stade rennais en 2013[57], à la fédération Kanomp Breizh en 2016[58], à Tri Yann en 2017[59], au Rugby club de Vannes en 2018[60]. Le Comité Bro Gozh a co-produit un DVD sur l'histoire de Bro Gozh, Kan ar Galon, réalisé par Mikael Baudu ; ce film est diffusé par épisode sur France 3 Bretagne. Le premier trophée Bro Gozh est remis en 2016 au Comité d'organisation des championnats de luttes celtiques Cocelic[58] et à Mikael Bodlore-Penlaez en 2017 pour son ouvrage et la création d'une exposition sur le Bro Gozh ma Zadoù[61]. À l'occasion du Festival Interceltique de Lorient de 2018 consacré au pays de Galles, le Comité Bro Gozh remet un prix spécial à Carwyn Jones, Premier ministre du pays de Galles et à Lena Louarn, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, pour souligner les relations séculaires entre les deux nations[réf. souhaitée]. Un Trophée Bro Gozh est remis à la même occasion à l'[[Orchestre symphonique de BretagneOrchestre Symphonique de Bretagne[réf. souhaitée]]] en la personne de son directeur musical, Grant Llywelyn, lui-même gallois. Le samedi 26 mai 2018, le Bro Gozh est entonné par Clarisse Lavanant pour l'inauguration du Mémorial Nominoë sur le site de la bataille de Ballon en Bains-sur-Oust, près de Redon, en présence de nombreux élus et responsables culturels[réf. souhaitée]. En août 2019, le Prix Bro Gozh est remis au Festival interceltique de Lorient[réf. souhaitée]. Paroles[modifier modifier le code] Breton Traduction en français Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad A skuilhas eviti o gwad Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma Bro! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer Enne kousk meur a Vreizhad taer! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out bremañ, ma Breizh! Refrain Nous, Bretons de cœur, aimons notre vrai pays! Renommé est l'Armor à travers le monde. Bravement au milieu de la guerre, nos père si bons, Versèrent pour elle leur sang. Refrain Ô Bretagne, mon pays, j'aime mon pays, Tant que sera la mer comme un rempart autour d'elle, Sois sans chaînes mon pays ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'y a pas d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque mont, chaque vallée, à mon cœur est superbe, Là repose plus d'un Breton ardent ! Refrain Les Bretons sont des gens robustes et forts; Il n'y a pas de peuple plus courageux sous les cieux. Complaintes tristes, chansons charmantes germent là, Ô que tu es beau, mon pays ! Refrain Si la Bretagne a été vaincue dans les grandes guerres, Sa langue est toujours aussi vivante que jamais. Son cœur ardent bat encore dans sa poitrine, Tu es désormais réveillée, ma Bretagne ! Refrain Notes et références[modifier modifier le code] Notes[modifier modifier le code] ↑ Par exemple par le Comité Bro gozh ma zadoù, comité de promotion de ce chant. ↑ Selon la version rapportée par François Jaffrennou, alors étudiant à Rennes, dans l'article cité plus haut de An Oaled 1935. Références[modifier modifier le code] ↑ Le Bro gozh ma zadoù » devient l’hymne officiel de la Bretagne », sur Le Telegramme, 24 novembre 2021 consulté le 25 novembre 2021 ↑ Welsh anthem - The background to Hen Wlad Fy Nhadau », BBC, 12 janvier 2008 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 163. ↑ a b et c Xavier Maugendre, L'Europe des hymnes dans leur contexte historique et musical, Éditions Mardaga, 1996, 456 p. lire en ligne, p. 99-101. ↑ a et b Gwyn Griffiths, L'hymne national gallois » traduction de Jacqueline Gibson, Agence Bretagne Presse ↑ Chartier 2010, p. 259 ↑ a b et c Chartier 2010, p. 253 ↑ Coupe de France. Jour de gloire pour le Bro gozh », Le Télégramme, 8 mai 2009. ↑ Chartier 2010, p. 255 ↑ Texte du carton reproduit dans Gwennolé Le Menn, Istor ar brezhoneg, 4, Roll-gerioù Jabadao 1903, Gaston Esnault 1874-1971. In Hor Yezh, no 234, Mezheven juin 2003, p. 9. ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 164. ↑ Disque Pathé saphir 4926 interprété par Jaffrennou "Taldir" source "Répertoire des Disques Pathé édition juin 1912 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935. ↑ Hervé Le Goc, L’Association Générale des Étudiantes et Étudiants Rennais de 1919 à 1940 Un exemple du corporatisme estudiantin de l’entre-deux-guerres, Rennes, Université Rennes 2 Haute Bretagne, mémoire de maitrise d'histoire contemporaine, 1999, 155 p., p. 83 ↑ Logann Vince et Jérôme Cler directeur de mémoire, Débuts des bagadoù, Chroniques d'un succès annoncé L'expansion du nouvel orchestre breton 1943-1970, Paris, université Paris IV, 2010 lire en lignep. 143 ↑ a et b Bretons 2013, p. 35 ↑ Emilie Colin, Défi Bro Gozh Kaelig remporte le concours », sur France 3 Bretagne, 3 décembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, L'histoire de l'hymne breton à l'écran », Ouest-France, 24 février 2011. ↑ La Préfète de Région Bretagne chante l'hymne breton pour son départ », Agence Bretagne Presse. ↑ [vidéo] Conseil régional. Le Bro Gozh chanté par l'ensemble des conseillers », Le Télégramme, 24 juin 2011. ↑ Didier Gourin, Le Pays de Galles fait envie aux Bretons », Ouest-France, 25 juin 2011. ↑ Philippe Créhange, Conseil régional. Les Bretons ont un nouveau président », dans Le Télégramme, le 22 juin 2017, consulté sur le 22 juin 2017 ↑ Le Bro Gozh ma Zadoù pour saluer les Herminés - Quimper », Ouest-France, 23 juillet 2011. ↑ La manifestation des Bonnets rouges à Quimper », 20 Minutes, 4 novembre 2013 "certains ne peuvent s'empêcher de verser une larme" ↑ Plus de 25 000 Bonnets Rouges à Carhaix un succès sans précédent pour faire bouger l'État français », Agence Bretagne Presse, 30 novembre 2013 "un petit garçon qui se mit à entonner avec beaucoup de doigté et d'assurance, le Bro gozh va Zadoù »" ↑ Des députés chantent dans des langues régionales devant l'Assemblée nationale », Ouest-France,‎ 9 avril 21 lire en ligne ↑ L'“hymne” breton retentira au Stade de France », Le Point, 4 mai 2009. ↑ L'hymne Breton au Stade de France ? », Le Télégramme, 1er mai 2009. ↑ Mouez-Port Rhu au JT de TF1 lundi midi », Ouest-France, 12 février 2011 ↑ Coupe de France. L'hymne breton chanté par des Douarnenistes », Le Télégramme, 9 mai 2009 ↑ Philippe Chain, Coupe de France. Alan Stivell fait acclamer le Bro Gozh » et la Bretagne par plus de 80 000 personnes au stade de France », Agence Bretagne Presse et Paris Breton,‎ 10 mai 2009 lire en ligne ↑ Stivell. Un Bro Gozh au pied levé », Le Télégramme, 14 mai 2009. ↑ L'hymne breton diffusé avant chaque match de Rennes à domicile », Le Télégramme, 4 septembre 2009. ↑ Brest-Cardiff. La fête du hockey celte », Le Télégramme,‎ 13 février 2016 lire en ligne ↑ Frédéric Cormary, Rugby galettes, biniou et RC Vannes », Sud Ouest,‎ 25 septembre 2016 lire en ligne ↑ Mouezh Bro Konk. Trois chorales pour un concert, Le Télégramme, 11 mars 2013 ↑ Bro gozh ma zadoù. Servi à toutes les sauces », Le Télégramme, 12 janvier 2012, consulté sur le 12 janvier 2012 ↑ Piste 8 de l'album Concert à Mexico 2008 de Didier Squiban Trio. ↑ Le clip du groupe Tornaod tourné en pleine forêt », Le Télégramme,‎ 29 juillet 2006 lire en ligne ↑ Frédéric Jambon, Livre. L'histoire bretonne contée en musique, Le Télégramme, 5 avril 2012 ↑ Football. Gwennyn chantera le Bro gozh ma zadoù avant Rennes-Lorient », dans ouest-France, le 4 novembre 2014, consulté sur le 4 novembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, la jeunesse retrouvée d’un hymne », Cultures bretonnes 2013 H-S Ouest-France, p. 19. lire en ligne ↑ Frédéric Jambon, Célébration. Signé Dan Ar Braz, Le Télégramme, 20 juin 2012 ↑ Miss Blue, la DJ qui remixe l'hymne breton », Ouest-France,‎ 24 juillet 2016 lire en ligne, consulté le 15 janvier 2018 ↑ France 3 Bretagne, MISS BLUE », sur 30 octobre 2014 consulté le 15 janvier 2018 ↑ Hubert Chémereau, Première bretonne du film Turned towards the sun, ABP, 2 avril 2013 ↑ VIDEO. La crème de la musique bretonne reprend l’hymne de la région », sur 20 mars 2017 consulté le 15 janvier 2018 ↑ Bro gozh. Avant-goût d'un album collectif sur la Bretagne », Le Telegramme,‎ 10 mars 2017 lire en ligne, consulté le 12 octobre 2017 ↑ Les Copains d'abord Clarisse Lavannant, Cécile Corbel, Gwennyn, Rozen Talec, Soldat Louis, Tri Yann, Renaud Detressan – Bro Gozh Ma Zadou », sur 23 septembre 2017 consulté le 12 octobre 2017 ↑ [vidéo] Accueil SNCF Rennes, Office national de radiodiffusion télévision française, Journal télévisé de la nuit, 11 avril 1969, 1 min 6 s, consulté sur le 25 mai 2010. ↑ Hymne gallois. 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Remis ce vendredi à Nantes », Le Telegramme,‎ 10 mai 2017 lire en ligne, consulté le 11 mai 2017 Voir aussi[modifier modifier le code] Bibliographie[modifier modifier le code] Ouvrages[modifier modifier le code] document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Jean-Yves Carluer, Bro Goz ma Zadou, ou Doue ha va bro ? Retour sur une controverse », dans Langues de l'Histoire, Langues de la Vie. Mélanges offerts à Fañch Roudaut, Brest, Les Amis de Fañch Roudaut, 2005, p. 309-317. Erwan Chartier, La construction de l'interceltisme en Bretagne, des origines à nos jours mise en perspective historique et idéologique, Rennes, thèse de l'université Rennes 2, 2010, 722 p. lire en ligne Georges Cadiou, EMSAV Dictionnaire critique, historique et biographique, Coop Breizh, 2013 Jean Ollivro, Bro gozh ma zadou = l'identité territoriale bretonne », dans Bretagne 2100 Identité et avenir, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 27-35. Sion T. Jobbins, The Welsh National Anthem Its story, its meaning, 2013, Y Lolfa, 64 p. Mikael Bodlore-Penlaez, Bro Gozh ma Zadoù, l'hymne national breton Trilogie des symboles de Bretagne, Spézet, Coop Breizh, 2015, 36 p. ISBN 978-2-84346-724-0 Articles de presse[modifier modifier le code] Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, La jeunesse retrouvée d'un hymne », Cultures bretonnes, édition 2013, Hors-Série Ouest-France, p. 19 Bernard Lasbleiz, Bro Goz Ma Zadoù. L'histoire mouvementée de l'hymne breton », Musique bretonne, no 195, mars 2006, p. 28-33 Donatien Laurent, Deux hymnes cousins », ArMen, no 8, avril 1987, p. 28-29 Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, Le Bro gozh ma zadoù Les 110 ans d'un hymne méconnu », Bretons, no 90,‎ août-septembre 2013, p. 34-36 Film[modifier modifier le code] Mikael Baudu, Kan ar Galon L'histoire de l'hymne national breton, coproduction Gwengolo Filmoù et France 3, 2011, 30 min. versions français et breton, DVD Comité Bro gozh ma zadoù Liens externes[modifier modifier le code] Fichier audio du Bro gozh ma zadoù [MP3] site entièrement consacré au Bro Gozh, hymne national breton blog du Comité Bro Gozh ma Zadoù Ressources relatives à la musique en AllMusic en MusicBrainz œuvres
LeBro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) est le chant national Breton.Il est inspiré de l'hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères).L'hymne de Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow l'équivalent en cornique, reprend lui aussi l'air de l'hymne gallois. En Bretagne, ce chant fut d'abord un cantique ; l'air est importé du pays de Galles par W.
Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», écrite en 1901, est la création de François Jaffrenou, collégien de Saint-Brieuc inspiré par l'hymne gallois composé par Erwan James. Cet élève, envoûté par le territoire breton, deviendra l'un des précurseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera même nommé 'hymne nationale' lors du congrès de l'Union Régionaliste Bretonne de 1904. L'auteur décrit sa patrie à travers cet hymne à la Bretagne comme étant composée de pères sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons Versèrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, Ta langue est restée vivante à jamais, Son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hébergement à proximité À découvrir aussi Les chants marins Eneffet, la musique bretonne est très ancienne, elles puisent ses origines depuis les temps qu’existe un peuple breton. L’histoire et le développement économique et social de la péninsule est étroitement liée à l’évolution des pratiques Le blog de annaïg de retour en Bretagnepassionnée de photos et rentrée du maroc depuis la mi-février 2009, j'habite actuellement le morbihan. je vais donc maintenant alimenter ce blog de photos de cette belle bretagne. j'espère que vous apprécierez ce nouveau blog autant que vous avez aimé celui concernant plus particulièrement rabat au maroc pour lequel j'ai mis un lien. Accueil Contact Publié le 13 mai 2009 Bonjour, Comme plusieurs personnes me l'on demandé, que j'en avais eu l'idée mais que je n'avais pas osé, voici donc l'hyme breton. Si une personne peut me le traduire en français... cela me ferait plaisir... merci d'avance ! Bonne écoute. Bonne journée et à très bientôt, annaïg lapaimpolaise Bonjourça ne se dit pas en breton ! Bonjour à tous ! Et au fait, comment dit-on bonjour en breton ? Eh bien, ça ne se dit pas ! Non pas que les Bretons soient impolis, bien au contraire ! Nous, en Bretagne, nous préférons nous intéresser à la personne et entamer directement la conversation. C’est tout de même mieux qu’un « bonjour Home Actualité sur les Territoires de Bretagne✅ L’hymne national breton reconnu par une institution politique Comment fut créé l’hymne national breton ? A la fin du XIXe siècle, des pays celtiques que sont l’Écosse et le Pays de Galles possèdent leurs hymnes nationaux respectifs. La Bretagne n’en a pas. Alors, un étudiant du lycée de Sant Brieg/Saint Brieuc, François Jaffrennou, a l’idée de traduire en brezhoneg/breton l’hymne national des Gallois qui existe depuis 1856. Après tout, c’est avec le peuple gallois et les Cornouaillais que nous sommes les plus proches. Cet étudiant qui maitrise le gallois se fait aider de son professeur de brezhoneg François Vallée. Le Bro Gozh Ma Zadoù breton n’est pas une traduction littérale du Hen Wlad Fy Nhadau gallois, mais il s’en inspire fortement. C’est en 1898 que le texte du Bro Gozh Ma Zadoù est publié pour la première fois. Le Bro Gozh Ma Zadoù est chanté la première fois à Gwengamp/Guingamp en 1900 lors d’un congrès de l’Union Régionaliste Bretonne. Puis le 05 Septembre 1903, le Bro Gozh Ma Zadoù devient l’hymne national de la Bretagne. Mais pas pour tout le monde. En effet, pour le pouvoir central de l’auto-proclamée Une et Indivisible république, il ne peut y avoir qu’une nation dans l’Hexagone. Donc qu’un hymne … national. Et il est comme la bouillabaisse, marseillais. Aucun problème pour accepter l’hymne national gallois lors par exemple des tournois de rugby des six nations. Par contre accepter l’hymne très similaire d’une nation composante de l’Hexagone, que nenni! Reconnaissance officielle. Cette semaine, s’est déroulée à Rennes/Roazhon, une cérémonie d’officialisation du Bro Gozh Ma Zadoù comme hymne national à l’Hôtel de Courcy, au siège de la Région Bretagne administrative. Un évènement c’est la première fois depuis 1903 qu’une institution politique reconnaît officiellement notre hymne breton. Une première historique en Bretagne, avec cette reconnaissance de l’hymne national de la Bretagne par une institution politique Et cela, nous le devons à trois à trois acteurs. Le Comité Bro Gozh Ma Zadoù. Comité que nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans nos colonnes. Sous la maîtrise de Jacques Yves Le Touze, cette association oeuvre depuis de nombreuses années à la reconnaissance du Bro Gozh Ma Zadoù. Ainsi qu’à sa promotion, en particulier lors de manifestations culturelles et sportives. Coop Breizh C’est LA coopérative de la culture bretonne depuis 1957. Coop Breizh travaille inlassablement à la production et à la distribution de livres. Également de musiques grâce à un label de plus en plus reconnu. Logiquement donc, c’est Coop Breizh qui produit et distribue le CD Bro Gozh Ma Zadoù. Bro Gozh Ma Zadoù, l’hymne national de la Bretagne La Région Bretagne administrative. NHU Bretagne n’est pas tendre avec cette institution politique qui administre quatre des cinq départements de Bretagne. Ni avec son Président Loïg Chesnais-Girard. Et continuera de l’être dès lors qu’à nos yeux, ils ne défendront pas suffisamment les intérêts de la Bretagne … toute entière. Cependant, dans le cas présent, nous reconnaissons avec plaisir et enthousiasme l’excellent travail accompli et cette reconnaissance officielle. Bravo et merci à tous ceux qui y ont oeuvré. Lors de cette cérémonie, un journaliste présent a demandé au Président de région administrative si un hymne “national” n’était pas réservé à un pays. C’est le Vice-Président et député Paul Molac qui répondit qu’à l’Assemblée Nationale, il se considérait comme “citoyen français de nationalité bretonne“. Hymne “national” de la Bretagne en brezhoneg, mais en langue française et en gallo, le mot “national” a disparu 🙂 Un CD pourquoi ? Ce CD comporte pas moins de dix versions de notre hymne national. La partie chant est confiée aux voix envoutantes de Aziliz Manrow et de Gilles Servat. Quant à l’orchestration magistrale, remercions l’Orchestre National de Bretagne. Ce CD sera distribué à plusieurs milliers d’acteurs bretons collèges, lycées, associations sportives et culturelles, structures organisatrices d’événements, etc. et disponible sur les plateformes d’écoute en streaming. Les Bretonnes et les Bretons doivent s’approprier leur hymne national Bro Gozh Ma Zadoù, comme nos proches cousins gallois l’ont fait pour Hen Wlad Fy Nhadau. Après tout, les Gallois sont 3,3 millions, très précisément autant que les Bretons des seuls quatre départements de la région administrative. Nous sommes 4,8 millions pour toute la Bretagne, avec la Loire Atlantique au sud. A propos de l’hymne national breton, le Bro Gozh Ma Zadoù ✅ Bro Gozh Ma Zadoù, l’hymne national breton Interceltique Lorient le Prix Bro Gozh 2019 est décerné à … ✅ Derbys bretons … la saison continue Lorient/Brest ! François PINAULT, Ponant et Bro Gozh Ma Zadoù en Islande. Á propos de l'Auteur NHU Bretagne 401 posts NHU Bretagne, plateforme collaborative francophone de promotion d'une Bretagne qui croit de plus en plus en elle pour se forger dès maintenant un avenir meilleur. CroirePlusEnNous FaireNousMemes DeciderNousMemes Les articles en anglais pour dire notre Bretagne au reste du monde sont signés NHU Brittany. Lisez les autres articles de cet Auteur ... Vous pourriez aussi aimer Conservatoire végétal du monde en Bretagne Conservatoire Botanique de Brest, à la pointe de la conservation végétale de Bretagne et du monde. Toute l’histoire du CNB Brest commence au début des années 70. Après avoir regardé Letitre est la traduction du chant utilisé comme hymne breton, transcription de l’hymne équivalent au Pays de Galles https:// wiki/ Bro_gozh_ma_zadoù. Simplicissimus @simplicissimus. jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 5/03/2021. merci @simplicissimus pour la précision :) Pour ma part, j’ai appris (2 premier épisodes écoutés pour l’instant) le rôle de CHANSONS EN BRETON SUR FEUILLES VOLANTES retour sommaire Par Serge Nicolas Sources employées Introduction La feuille volante FV a certainement une origine et une inspiration traditionnelle, c'est à dire issue du milieu populaire, et à travers lui du corps social en entier. Il a été vu comment ces FV, adaptées au milieu en question, véhiculaient les idées et les thèmes attendus, c'est ce qui a fait leur succès. Il a été vu aussi comment les questions linguistiques et politiques ont pu créer une césure entre les milieux savants ou les couches supérieures de la société, et les milieux plus humbles pratiquant la langue et véhiculant les idées traditionnelles. Cette césure, qui a provoqué et favorisé un certain isolement et repli sur soi, a favorisé aussi le maintien de cette littérature, et des idées qu'elles véhiculaient. Non qu'il y ait évidemment des exceptions de tout temps, il y a eu des intellectuels ou des personnes de la haute société qui ont pu garder le souvenir ou l'intérêt envers la langue ou les domaines traditionnels et en sentir la valeur, et qui ont pu par leur pouvoir initier des actions. Cette césure, provoquant donc isolement et repli sur soi, doit être nuancée il a été dit aussi que la surveillance des autorités, laïques ou politiques et religieuses aussi, ne pouvait pas ne pas s'exercer à ce niveau comme ailleurs. Pas question donc de voir des idées archaïques survivances païennes par exemple ou des idées politiques hétérodoxes se diffuser par ce média. L'isolement et le repli sur soi doivent aussi être relativisé, car les gens étaient curieux de nouvelles fraîches et sensationnelles de préférence, et les contacts existaient, c'était une nécessité, par le biais des échanges, commerciaux ou autres, à l'échelon local, régional, national ou international. 1-Local, C'était le monde des colporteurs d'articles et aussi de nouvelles, des pardons et marchés locaux; 2-Régional C'étaient les grandes foires et échanges entre terroirs, par exemple les maquignons léonards centralisant à Landivisiau une grande partie des chevaux de Basse-Bretagne. La religion était parfois le prétexte de ces échanges, ainsi les voyages ou pèlerinages à Saint Jean du Doigt, au Kreizker à Saint Pol, à Saint Anne à Auray, attiraient tous les terroirs. 3-National Par les échanges de main-d'oeuvre. L'émigration ne date pas d'hier, là comme ailleurs, et il y avait par exemple des migrations saisonnières de Bretagne vers la Beauce lors de la saison betteravière; l'armée était un autre pourvoyeur d'échanges et d'expériences relatées et partagées ensuite. Du temps où la France avait un empire colonial, les échanges actifs centralisés dans les ports de commerce ou les ports militaires agissaient longtemps et en profondeur dans la société. Tout le monde avait un parent, un cousin, un neveu; parti dans les colonies qui en ramenait des produits étranges et des souvenirs merveilleux. 4-International Outre ce qui a été dit sur les ports et échanges, ne pas oublier que les échanges internationaux de biens et de produits, étaient aussi une nécessité avant les transports rapides et de masse existant maintenant, et qui ont le tort de tout centraliser au MIN de Rungis près de Paris. Citons par exemple les maquignons léonards toujours, exportant les chevaux vers l'Angleterre, les marchands de primeurs et d'oignons, sans compter l'importation du charbon gallois en Bretagne avant l'arrivée du chemin de fer. Les pêcheurs anglais, irlandais ou espagnols fréquentaient aussi les eaux et les ports du pays. Tout ceci crée donc un climat, un humus fertile dans lequel jouent diverses influences, et dans lequel la chanson se crée et prospère. Comment était-elle créée ? Là est le premier problème. Le schéma le plus courant est celui d'une création rurale, collective, anonyme, dont l'archétype est bien décrit dans le Barzaz Breiz de La Villemarqué Introduction, p. XXXVII. Ce schéma existe bien sûr, mais il a été adopté avec passion, parfois aveuglement; et son défaut principal est, quand on le suit aveuglément, de stériliser tout le reste, et surtout ce qui est venu après lui. Ce schéma est partiel, et partial, et voici pourquoi. 1-Il est partiel, tout d'abord parce que La Villemarqué n'a jamais dit que ce soit un modèle exclusif. Il faudrait, ce qui est de bonne critique, replacer les choses dans leur contexte. La "querelle du Barzaz Breiz" a fait couler assez d'encre sans y revenir ici. Un point dans le débat est intéressant en ce qu'il éclaire un peu cette problématique. Dans le travail de La Villemarqué, l'époque compte bien sûr, et la façon de travailler joue beaucoup. Ainsi, La Villemarqué fait ses recherches, met en place un cadre dans lequel elles rentrent bien, selon les canons de l'époque, comme c'était le cas dans les recherches sur le Kalevala en Finlande, ou en Allemagne avec les contes populaires à la même époque. Il met en oeuvre, travaille les textes, rabote les aspérités de textes parfois crus; pensant par là donner plus de valeur au répertoire, il fusionne et synthétise les versions, puis il les publie. L'erreur à ne pas commettre est de penser que La Villemarqué devait travailler avec nos critères actuels on travaillait comme cela à son époque. Et cela explique l'incompréhension dès l'origine, en particulier avec Luzel par exemple. Cette polémique existe, mais le débat étant clos, du moins en ce qui concerne La Villemarqué, il ne faut plus être prisonnier des stéréotypes qu'il a proposés et non imposés. Son schéma était partiel car rural, ce qui excluait tout le monde maritime, et celui des villes et petits commerçants, fonctionnaires ou artisans qui y vivaient, et qui n'ont aucune raison d'être exclus à priori du monde traditionnel, dont en plus ils étaient le plus souvent issus. 2-Son schéma était partial car il supposait un collectivisme utopique qui n'a pas existé, et qui fait penser à l'idéologie de la Russie de l'époque, travaillée par les mouvements révolutionnaires, tandis que les nobles et la cour russe idéalisaient le bon moujik, illettré, religieux et fidèle au tsar. On sait où cela les a menés. Le parallèle est parfois frappant avec l'iconographie qui est donnée du bon paysan breton travailleur, priant Saint Isidore, fidèle à la noblesse plutôt qu'aux besogneux de la ville, et attendant les biens des cieux plus que ceux de la terre... Transposition pure et simple de l'image du bon moujik en Basse-Bretagne, entachée de présupposés traditionalistes, du côté péjoratif de cette idéologie. Bien sûr, en Bretagne, la civilisation rurale est besogneuse sinon pauvre, mais elle est ou était en tout cas fortement structurée et hiérarchisée, ainsi d'ailleurs que surveillée, par les autorités, le clergé, le fisc et les gardes-champêtres; tous intervenants qui ne sont finalement en règle que des fils de la campagne ayant quitté la terre par souhait ou nécessité. Le monde rural aime sa tradition et la création, les nouvelles, etc., mais il a tendance pour cela, en employant une expression moderne, à sous-traiter. Il y a à cet égard des intervenants traditionnellement connus, tels que les tailleurs, qui vont de ferme en ferme travailler. Il y en a d'autres, nomades ou semi-nomades par nécessité plus qu'autrement. Colporteurs, mendiants, pèlerins par procuration; tous ces gens sont parfois des chanteurs professionnels, cette profession complétant leurs ressources. Un grand danger est de céder à l'angélisme primaire qui serait de considérer à priori comme "bien collectif" la création ainsi mise en avant. Or, c'est là une préoccupation actuelle plus que celle de l'époque, entachée de présupposés idéologiques, nullement celle de l'époque qui l'a vue naître. Au contraire, le créateur, de si basse extraction soit-il, quand il accède à une semi-notoriété suffisante pour qu'on fasse appel à lui, ou même pour voir ses chansons imprimées sur FV et vendues, s'empresse-t-il de mettre son nom au bas des feuilles, pour en assurer la propriété, et augmenter son renom. Le soi-disant "bien collectif" aurait pour l'auteur un autre effet pervers, celui de le bâillonner, de le priver de parole. Prendre ses créations, c'est le priver de son bien. A l'époque à la rigueur, cela était de peu de conséquences car une nouvelle chanson était vite composée. Actuellement, le dégât est bien plus grave car les circuits de création et de communication de chansons sont bien plus altérés, et les chanteurs ou chanteuses ne sont pas immortels... On retourne au problème tradition-transmission. I- Les sources employées Au delà de la création collective et de la création d'auteur, se pose vite la question des sources employées. En effet, le chant s'inspire de bien des thèmes. Quand il "rime" sur un fait divers ou un événement dont il a directement connaissance, l'auteur trouve son inspiration en lui-même. Quand il obéit à une "commande" précise comme cela arrive, il utilise d'autres sources en général imprimées * les journaux, * les livres de religion, * les traductions d'hymnes ou de cantiques. Il n'est pas possible d'objecter à ces faits l'analphabétisme ou la méconnaissance du Français, nécessité fait loi, et en cas de besoin, les compositeurs se faisaient lire / traduire le journal, et rimaient leur chanson dans leur tête en breton. 1-Les journaux. Il y a une connivence ancienne entre journaux et FV. Cela tient tout simplement à leur origine commune. La FV peut en effet être considérée comme la survivance d'une forme archaïque de prototypes de journaux. On a déjà évoqué la question des canards du XVIe siècle, perdurant jusqu'à nos jours, au point qu'en argot français, le mot canard désigne toujours le journal, ainsi que l'opposition, également toujours d'actualité, entre la presse d'idées et la presse à sensation. 2-Utilisation de livres et de cantiques. Il y a souvent une commande initiale, et celle-ci est souvent religieuse. Les autorités laïques n'interviennent que rarement dans le domaine des FV et se préoccupent peu de faire traduire des ouvrages, sauf quand il y a nécessité ou bénéfice immédiatement perceptible. Ainsi, ce sera au XVIIIe siècle l'Evêque de Saint Brieuc qui fera composer des chansons favorables à la culture des pommes de terre, ce qui lui vaudra le surnom bien mérité d' "Eskob ar Patatez", l'Evêque des patates. La surveillance du clergé local était serrée également, les autorités utilisant les FV comme moyens de lutte contre l'obscurantisme. Voici un exemple du cosmopolitisme des sources le cantique de Sainte Philomène, édité à Morlaix en Breton vers 1850, dont le dernier couplet dit, une fois traduit Cette ballade est tirée d'un petit livre Imprimé à Paris dans le livre de Lauzan Approuvé par les docteurs de l'Italie Signé par l'Evêque de Lauzan, appelé Pierre Tobie. 3-Traduction d'hymnes, etc. Beaucoup d'hymnes ont été traduits, de la Marseillaise à l'Internationale, en passant par les importations comme l'hymne gallois devenu avec de nouvelles paroles l'hymne breton, "Bro Goz ma zadoù". A l'opposé sur l'échiquier politique, on ne trouve guère que quelques chansons royalistes basées sur Jeanne d'Arc, ou Henri IV. Sommaire Contact o8mx.
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