Jesuis comme sur un fil, le moindre faux geste, la moindre petite faute et je tombe. Je ne fait qu'espĂ©rer que quelqu'un vienne me chercher et m'offrir l'amour dont j'ai besoin. Mais parfois j'oublie d'arrĂȘter d'attendre et d'espĂ©rer, je suis perdue. J'ai peur d'avancer, d'affronter les Ă©preuves de la vie, et de faire des erreurs
Invictus Dans la nuit qui m’environne, Dans les tĂ©nĂšbres qui m’enserrent, Je loue les Dieux qui me donnent Une Ăąme, Ă  la fois noble et fiĂšre. Prisonnier de ma situation, Je ne veux pas me rebeller. Meurtri par les tribulations, Je suis debout bien que blessĂ©. En ce lieu d’opprobres et de pleurs, Je ne vois qu’horreur et ombres Les annĂ©es s’annoncent sombres Mais je ne connaĂźtrai pas la peur. Aussi Ă©troit soit le chemin, Bien qu’on m’accuse et qu’on me blĂąme Je suis le maĂźtre de mon destin, Le capitaine de mon Ăąme. William Ernest Henley – 1875 Out of the night that covers me, Black as the pit from pole to pole, I thank whatever gods may be For my unconquerable soul. In the fell clutch of circumstance I have not winced nor cried aloud. Under the bludgeonings of chance My head is bloody, but unbowed. Beyond this place of wrath and tears Looms but the Horror of the shade, And yet the menace of the years Finds and shall find me unafraid. It matters not how strait the gate, How charged with punishments the scroll, I am the master of my fate, I am the captain of my soul. William Ernest Henley – 1875 34RL1H3 Copyright Institut Français de Psychanalyse
' Je rends grĂące Ă  dieu quels qu'ils soient, Pour mon Ăąme invincible et fiĂšre, Je suis le maĂźtre de mon destin, Je suis le capitaine de mon Ăąme. Sergio Ramos, un footballeur talentueux, un homme au grand coeur.
Mes respects mon capitaine L'un n'empĂȘche pas l'autre PossĂ©dez vous des questions ? non tu es pangolinTENEBRE Dans l'armĂ©e de l'air spermoutin Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210251 stillmaticc a Ă©crit non tu es pangolinTENEBREl'un n'empĂȘche pas l'autre Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210232 PossĂ©dez vous des questions ?Actif ou passif ? Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210258 QueenAllyson a Ă©crit Dans l'armĂ©e de l'air spermoutin Pardon ?Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210312 Fistemilou a Ă©crit Tu vas bien ?oui [210320] Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210251 stillmaticc a Ă©crit non tu es pangolinTENEBREl'un n'empĂȘche pas l'autreÇa dĂ©pend Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210334 QueenAllyson a Ă©crit Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210232 PossĂ©dez vous des questions ?Actif ou passif ? ça dĂ©pend Para, pilote ou planquĂ© ? Le 24 aoĂ»t 2022 Ă  210511 Valfary3 a Ă©crit Para, pilote ou planquĂ© ?oui Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
MonĂąme hait vos nouvelles lunes et vos fĂȘtes ; elles me sont Ă  char ge ; je suis las de les supp orter. bonnke.net. bonnke.net. Your New Moon festivals and your appoi nted feasts my soul hates. bonnke.net. bonnke.net. Dans la musi que, je suis le capitaine. C'e st le mĂȘme bateau sauf que je ch ange de post e. ï»żNiviere David/ le 23 aoĂ»t 2012 et personne ne l’a oubliĂ©. A cette date, l’un des animateurs emblĂ©matiques du PAF nous quittait des suites d’un cancer du pĂ©ritoine et de l’estomac. Cet animateur n’était autre que Jean-Luc Delarue, un des chouchous de France 2 dont la chaĂźne confiait les clĂ©s de nombreux programmes comme notamment Ça se discute ou le cĂ©lĂšbre Toute une histoire. Cette derniĂšre Ă©mission Ă  prĂ©sent "remplacĂ©e" par Ca commence aujourd’hui, dirigĂ©e par Faustine si c’est sur France 2 que Jean-Luc Delarue a connu le succĂšs, TF1 lui rendait pourtant hommage ce mercredi 24 aoĂ»t. De nombreuses personnalitĂ©s intervenaient dans lĂ©mission Jean-Luc Delarue, 10 ans dĂ©jĂ , afin de se remĂ©morer de tendres souvenirs passĂ©s avec l’animateur qui nous quittait alors qu’il Ă©tait seulement ĂągĂ© de 48 ans. Bien qu’il n’existe aucun Ăąge pour partir, pour Christophe Dechavanne, mourir sans avoir passĂ© la cinquantaine, c’est trĂšs larmes impossible Ă  retenirEn effet, celui qui se faisait tacler par Alain Marschall le 16 aoĂ»t dernier aprĂšs avoir annoncĂ© son retour aux cĂŽtĂ©s de LĂ©a SalamĂ© sur France 2, Ă©tait trĂšs proche de Jean-Luc Delarue et a souhaitĂ© intervenir dans l’émission diffusĂ©e ce mercredi 24 aoĂ»t. "J’aurais Ă©tĂ© content qu’il ait 60 balais comme moi et qu’on puisse discuter. On s’entendrait encore mieux qu’on ne s’entendait, c’est sĂ»r", confiait-il dans un premier temps trĂšs la suite de son discours, Christophe Dechavanne n’a pas pu retenir son Ă©motion. "S’il y avait aujourd’hui quelqu’un dont je voudrais profondĂ©ment ĂȘtre l’ami, et chez moi, c’est une valeur Ă©norme, ce serait lui", ajoute-t-il la gorge nouĂ©e avant de fondre en larmes et poursuivre "Je suis dĂ©solĂ©. Je ne pensais pas en arriver lĂ . Ça me fait ch*er [
] Si aujourd’hui je pouvais partager avec lui tout ce que j’ai dans la tĂȘte, de ce monde de merde dans lequel on vit, c’est un type avec qui je serais profondĂ©ment ami, et ça, ça ne va pas ĂȘtre possible ». Une tendre dĂ©claration qui a suscitĂ© Ă©normĂ©ment d’ voir Ă©galement Jean, le fils de Jean-Luc Delarue est devenu millionnaire l’énorme chĂšque qui lui a Ă©tĂ© fait aprĂšs la terrible disparition de son papa
 lire aussi Christophe Dechavanne dĂ©vastĂ©, il perd Ă  nouveau son fidĂšle compagnon Anne-Elisabeth Lemoine les esprits s'Ă©chauffent sur le plateau de "C Ă  Vous" entre Christophe Dechavanne et JosĂ©e Dayan, la rĂ©alisatrice de "Capitaine Marleau" Achetezle design « Je suis le capitaine de mon Ăąme » par myimagination7 sur le produit suivant : Sticker Vendez vos Ɠuvres Connectez-vous Inscrivez-vous Artistes populaires Comment parler de libertĂ© quand la planĂšte tout entiĂšre en est privĂ©e Ă  diffĂ©rents degrĂ©s obligations, menaces, interdictions sont devenues le lot, entre autres, des personnes qui se sont accordĂ© la libertĂ© de rĂ©flĂ©chir avant d’agir, la libertĂ© de questionner afin de faire un choix Ă©clairĂ©. Cette attitude vaut-elle d’ĂȘtre condamnĂ©e? Non! Pas plus que celle des personnes qui ont choisi d’acquiescer aux consignes imposĂ©es. Soumission, insoumission
 Libre Ă  chacun de choisir. Se soumettre, c’est
Cette situation soulĂšve quand mĂȘme des questions. Qu’est-ce qui fait qu’une personne va accepter de voir sa libertĂ© brimĂ©e sans trop de difficultĂ©, et une autre pas? D’oĂč vient la propension Ă  la soumission? Se soumettre vient du latin si submittere, qui veut dire se mettre en dessous. On pourrait aussi dire remettre son pouvoir à
 ou se placer sous l’autoritĂ© de
, une situation que nous avons tous dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©e. On ne nait pas libre, on le devientSi, dans nos premiĂšres annĂ©es, nous avons cru que le mot libertĂ© nous appartenait, nous avons bien vite rĂ©alisĂ© que notre seule libertĂ© avait Ă©tĂ© de le penser. Comme tous les enfants, nous avons dĂ» nous soumettre Ă  des consignes qui, souvent, n’avaient rien de trop rĂ©jouissant. Et la raison invoquĂ©e pour nous faire plier? C’est pour ton bien! Brocoli au menu? C’est pour ton bien
 Ferme la tĂ©lĂ©? C’est pour ton bien
 CouchĂ© Ă  20 h? Eh oui, c’était aussi pour notre bien. Mais une fois la tĂȘte sur l’oreiller, on rĂȘvait du jour oĂč plus personne ne pourrait brimer notre libertĂ©. D’ici lĂ , on devait abdiquer sans trop rouspĂ©ter. De quelle libertĂ© parlons-nous au juste?Alors oui les annĂ©es ont passĂ© et oui nous avons accĂ©dĂ© Ă  la libertĂ© de faire Ă  peu prĂšs tout ce qu’on veut manger ce que l’on veut, Ă  l’heure que l’on veut, en Ă©coutant la tĂ©lĂ©. La belle vie quoi! Mais de quelle libertĂ© parlons-nous ici? Surement pas de celle avec un grand L. Des ĂȘtres humains tels que Rosa Parks, Nelson Mandela ou Boris Cyrulnik nous inviteraient surement Ă  voler un peu plus haut pour voir la diffĂ©rence fondamentale qui existe entre la libertĂ© extĂ©rieure et la LibertĂ© intĂ©rieure, entre celle du faire et celle de l’Être. Ils nous diraient que la plus grande des LibertĂ©s est celle que l’on porte Ă  l’intĂ©rieur de soi; que cette LibertĂ©-lĂ  ne s’achĂšte pas, elle se cultive; elle ne se voit pas, elle se ressent; elle ne se comptabilise pas, car sa valeur est inestimable. Ils nous diraient aussi, pour l’avoir vĂ©cu, qu’il faut parfois perdre notre libertĂ© extĂ©rieure pour dĂ©couvrir la Grandeur de celle qui nous habite. Apprendre Ă  voler encore plus hautSi, aujourd’hui, les consignes imposĂ©es n’ont rien de trop rĂ©jouissant, cette fois-ci, plutĂŽt que d’abdiquer sans rouspĂ©ter, je suis invitĂ©e Ă  voler assez haut pour enfin comprendre que peu importe la forme d’oppression Ă  laquelle je serai confrontĂ©e, obligations, menaces, interdictions ne pourront jamais atteindre mon droit innĂ© Ă  la LibertĂ©. En me plaçant sous l’autoritĂ© de mon intĂ©rioritĂ©, je vais retrouver ma LibertĂ©, celle qui saura me montrer oĂč se trouve la VĂ©ritĂ©; celle qui saura me guider vers des choix Ă©clairĂ©s; celle qui saura m’indiquer les gestes Ă  poser et les paroles Ă  prononcer, ou pas
 Je le sentirai Ă  l’intĂ©rieur de moi. De la libertĂ© de faire Ă  la libertĂ© d’ĂȘtreC’est tout un changement de paradigme auquel nous sommes conviĂ©s passer de l’importance du faire et de l’avoir Ă  l’importance de l’ĂȘtre; passer de ce que je pense Ă  ce que je ressens; passer de ce qu’on attend de moi Ă  ce que je veux pour moi; passer d’une vĂ©ritĂ© imposĂ©e Ă  ma vĂ©ritĂ© profonde. Une partie de moi, en moi, sait exactement ce qui est bon pour moi et c’est en Ă©coutant cette voix que je vais trouver Ma Voie. Invictus - Celui dont on ne triomphe pasJ’aimerais vous laisser sur les derniĂšres strophes du poĂšme qui a su inspirer Nelson Mandela durant son incarcĂ©ration, Invictus Je ne sais ce que me rĂ©serve le sort. Mais je suis et je resterai sans peur. Aussi Ă©troit soit le chemin, nombreux les chĂątiments infĂąmes. Je suis le maĂźtre de mon destin. Je suis le capitaine de mon Ăąme. » Lucie Douville, Éditrice Version intĂ©grale du texte dans le numĂ©ro oĂč est paru cet article
Jesuis le maßtre de mon destin, le capitaine de mon ùme Tomsky. Description : Envie de changement, j'en ai marre du tout beau tout rose!Enfin, voilà ma ptite vie, mes amis, mes envies, mes quoi! Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Choisir cet habillage; Ses Honneurs (3) » Suite. Partage. Tweet; Amis 0; Design by lequipe
La pluie. La pluie battante. Une averse offrant sa mĂ©lodie, lourde, implacable, s’écrasant sur le sol et le noyant sous une couche de froid inĂ©vitable. Les gouttes filantes, Ă  peine nĂ©es qu’elles s’éclatent dans les flaques, opĂ©rant une chorĂ©graphie millimĂ©trĂ©e. La pluie appelle la pluie, et le Passager Noir se rĂ©veille, il ordonne, il convainc, il me contrĂŽle. Nous avons faim, lui comme moi, nous avons attendu plusieurs semaines, tout devait ĂȘtre parfait. Et ce soir, le vent souffle, il nous murmure que le moment fatidique arrive, que l’heure approche. Et nous sommes prĂȘts, tout est parĂ©, il ne manque plus que notre envie avide m’enraidit, ce besoin parcourait chacun de mes sens avec plus de fĂ©rocitĂ© Ă  chaque heure, depuis trois jours. Je restais lĂ , sans agir, sans bouger malgrĂ© cette soif intarissable, il fallait encore attendre. Le rire de cet ĂȘtre qui habite mon corps, cette personne que je suis, mais qui n’est pas moi, il sait. Comme moi, il patiente, c’est mon passager, ma part sombre, et il me dit d’ĂȘtre calme. Toute cette attente, sans elle, le rituel n’aurait pas de saveur, tout devait ĂȘtre parfait. Les corbeaux croassent dans un chant sinistre, s’échauffant la voix avant de sonner le glas, avant d’entamer le requiem. Eux aussi le savent, c’est La nuit. Cette nuit n’est pas comme les autres. Ils sont prĂȘts. PrĂȘts Ă  accueillir l’ñme qu’ils aideront Ă  passer, l’ñme que je leur envoie. La pleine lune se cache derriĂšre les nuages, elle dĂ©tourne le regard. Elle dĂ©clenche chez les hommes plus qu’elle ne peut se permettre de voir. Fermer les yeux, plutĂŽt que de voir les consĂ©quences. Je ne suis pas comme elle, moi, je regarde, j’épie et je guette
 je Passager se tait, c’est pour bientĂŽt, le calme avant la tempĂȘte. L’averse continue, sa complainte n’est pas encore finie. Mes veines se gonflent, mon pouls s’accĂ©lĂšre, je reste placide, les tĂ©nĂšbres sont mon royaume. Je suis moi Ă  prĂ©sent, aucun masque de tromperie, seulement moi et ce besoin tranchant. Il rit de nouveau, il voit Ă  travers mes yeux et il savoure le spectacle. BientĂŽt, il sera bientĂŽt assouvit et sa voix disparaĂźtra, il ne parlera plus, jusqu’à ce que le besoin revienne, et il reviendra. Il n’est pas tard, mais la nuit est prĂ©sente, et quand le jour prend sa place, il fait aussi sombre. Le fil du temps n’emprunte pas la mĂȘme direction, ici. Les cours de rattrapage de l’instituteur Menard finissent Ă  vingt-deux heures. David Menard, un homme bon, son travail est exemplaire et il n’hĂ©site pas Ă  prendre sur son temps privĂ© pour aider ses Ă©lĂšves. Il fait tout pour eux, pour leur rĂ©ussite, il les aime. Un homme bon, vraiment, une personne qui porte le masque du conseiller, du confident, le masque de l’homme bon. Personne ne le sait, ou personne n’ose le dire, et moi, moi je me tais, j’attends. Une lumiĂšre, elle s’insinue difficilement entre les gouttes de pluie pour parvenir jusqu’à moi le premier signal. La porte grinçante en bois massif s’ouvre, je parviens Ă  l’entende d’ici. Deux personnes passent sous le porche, l’instituteur Menard, ainsi qu’une fillette de dix ans. Il ne lui Ă  rien fait, non, absolument rien, les enfants sont sa passion, il ne franchira pas la limite autorisĂ©e. Cela fait dix annĂ©es qu’il cherche Ă  se racheter, une dĂ©cennie qu’il est honnĂȘte. Les personnes changent-elles vraiment, ont-elles le droit au pardon, Ă  une seconde chance ? Non, pas quand elles n’ont pas payĂ©, pas quand ça devient trop facile d’oublier pour repartir de zĂ©ro. Cette chance, Menard ne la mĂ©rite pas, par sa faute, certains n’y ont pas eut le rire devient de plus en plus perçant, je ne pouvais plus l’ignorer, c’était l’heure. Tout Ă©tait parfait. La fillette serrait son instituteur dans ses bras, quelle chance elle avait de l’avoir, il partait de la maison. Menard dĂ©pliait son parapluie, il avait son vaisseau non loin, juste lĂ , Ă  vingt mĂštres, il s’empressait de le rejoindre. Il est maintenant Ă  bord, il va pouvoir partir et se reposer, son travail a Ă©tĂ© dur, mais bien geste vif et prĂ©cis, j’ai placĂ© la lame tranchante de mon couteau contre sa gorge. Il eut un sursaut d’étonnement, mais comprit bien vite qu’il devait rester calme. Du sang coulait dĂ©jĂ  lĂ©gĂšrement, quelque chose qu’il aurait Ă©tĂ© facile d’éviter en usant d’un autre outil. J’avais l’embarra du choix, mon Single Action Army, un fil de pĂȘche trĂšs rĂ©sistant, mais non, je voulais ce couteau, il me voulait. PlacĂ© derriĂšre Menard, j’entendais son souffle saccadĂ©, perturbĂ©, je le tenais enfin. Il resta muet, sachant que c’était encore le mieux Ă  faire. Savait-il pourquoi je faisais irruption dans sa vie ? J’en doute, en dix annĂ©es, on en oublie des choses. Bonsoir, Docteur Menard, ? Je ne suis pas docteur !-Oh non, bien sĂ»r, dis-je, plus depuis dix ans, je me trompe ? » Il ne disait rien, avalait une gorgĂ©e, et son visage s’est transformĂ© en une grimace de douleur lorsque sa gorge racla ma lame. Menard allait m’obĂ©ir, cela ne faisait aucun doute, il avait bien trop peur pour se rebeller. S’il avait sans doute pensĂ© Ă  un vol dans les premier temps, le simple fait de l’appeler docteur lui remit les idĂ©es en place. Le passager noir, lui, il riait aux Ă©clats, se dĂ©lectait avec joie de cette scĂšne, ce n’était pas Ă©vident de le contenter. Menard avait eu de la chance, il Ă©tait en tĂȘte de ma liste avant que je ne tombe sur Everett Shepard, qui m’a terriblement déçu. Tuer un homme, ainsi, sans avoir tout prĂ©parĂ© au prĂ©alable, me mettant en danger inutilement
 Le vingtiĂšme rattraperait l’honneur, des semaines d’attente qui rĂ©compenseront cette patience indĂ©fectible. Allez jusqu’à la colline du couchant, ordonnais-je. - Mais pourq- - La colline, maintenant. »Il alluma le moteur qui ne couvrait mĂȘme pas le bruit de la pluie. Vraiment, en matiĂšre de silence, la Shin-Ra savait y faire dans la confection de leurs produits. À cette heure, personne ne sortait, il y avait trop Ă  faire en journĂ©e avec la Coalition Noire, le repos Ă©tait essentiel. Je ne dors jamais beaucoup, j’ai su m’adapter Ă  ma vie, la journĂ©e, employĂ©e modĂšle, dans la norme des soldats, mais parfois, la nuit, le passager se montre impatient. C’était lui qui nous conduisait, j’étais autant un spectateur que l’était Menard, Ă  la diffĂ©rence prĂšs que je savais ce qui allait se produire et sommes tous les trois arrivĂ©s, rien Ă  l’horizon ne nous regardait, sauf peut-ĂȘtre deux corbeaux curieux. Tournez-vous vers la portiĂšre, dis-je calmement, et restez assis. » C’est ce qu’il fit, bien entendu, pourquoi en serait-il autrement. Je lui attrapais un poignet, y attachait la premiĂšre boucle d’une paire de menottes, puis l’autre. Sortez, lui chuchotais-je Ă  l’oreille. » La portiĂšre s’ouvrit laissant une vague de froid pĂ©nĂ©trer le vĂ©hicule. J’allais le suivre lorsque que le rire se transforma en un grommellement Ă©trange, j’oubliais quelque chose. J’attrapais le parapluie et le gloussement rauque revint, c’était visiblement ça. J’ouvrais le parapluie et je sommais Ă  Menard de se tenir prĂšs de moi, Ă  quelques centimĂštres Ă  peine. Nous avançùmes assez rapidement, le plus important ne se trouvait pas ici. Trois minutes plus tard, il y avait un homme qui titubait, un clochard, mais qui n’en restait pas moins un tĂ©moin. Je me suis collĂ©e Ă  Menard, de cette façon, ainsi qu’avec la pluie et le manque de luminositĂ©, nous apparaissions comme deux simples amants lors d’une ballade amoureuse. Le clochard ne pouvait pas voir les menottes dans le dos de Menard et je lui passais l’envie de les montrer en posant la pointe de mon couteau contre son dos. La chance, j’avais eu de la chance, oui, grĂące au passager qui plus que tout, aurait refusĂ© de laisser partir le terrasse du couchant se dĂ©voila sous nos yeux, timide, enveloppĂ©e d’une nappe de brume, elle en aurait vu des horreurs, elle ne laisse pas tout le monde pĂ©nĂ©trer sur ses terres et agir impunĂ©ment. J’ai dĂ©couvert l’un des secrets qu’elle cachait jalousement, ce n’avait pas Ă©tĂ© facile, mĂȘme trĂšs difficile pour tout dire. Elle et Menard, une belle bande de cachotiers, mais tĂŽt ou tard, la vĂ©ritĂ© remonte Ă  la surface, ce qui finira par m’arriver, Ă  moi aussi. Pas aujourd’hui, nous avons encore de belles annĂ©es devant nous, avant cette inĂ©luctable chute. Par lĂ , lui dis-je en montrant du doigt un D’accord, bafouilla-t-il avec effort. »Nous sommes entrĂ©s, j’ai refermĂ© le parapluie et j’ai attrapĂ© le bras de Menard. Il n’y avait plus une seconde Ă  perdre, je le tirais en avant en prenant un pas forcĂ© vers l’endroit que j’ai mis du temps Ă  trouver. De nombreux mĂštres nous sĂ©paraient encore de la destination, le souffle de Menard s’accentua, percutant vivement les parois humides du tunnel crĂ©ant un Ă©cho, tel un murmure d’effroi. Mon passager rĂ©pondit avec un rire de plus en plus perçant Ă  mes oreilles, j’étais la seule Ă  pouvoir le y voilĂ , un cul de sac avec au fond, une masse et une pelle. Je dĂ©tachais prudemment les bracelets de Menard et lui faisais signe d’aller prendre la mase. Il se massait les poignets encore rougis au contact des menottes et se dirigeait vers l’outil indiquĂ©. Je me tenais Ă  cinq mĂštres de lui et observait avec attention. Qu’est-ce que je dois faire avec ça ?- Vous cassez les dalles, rĂ©pondis-je, lĂ  oĂč il y a des croix. »Il avala sa salive avec amertume, ce que je lui demandais de faire lui glaçait le sang. C’était pleinement voulu, cela faisait bien trop longtemps qu’il ne s’était pas regardĂ© dans un miroir, une glace qui reflĂšte une image juste de la personne qu’il est. Il s’attela Ă  la tĂąche forcĂ©e de dĂ©molir les dalles. Menard n’y mettait pas tout son cƓur, il y allait lentement, espĂ©rant que quelque chose l’oblige Ă  s’arrĂȘter. Rien ne vĂźnt, seulement l’écho des coups de masse et moi, qui le regardions toujours. AprĂšs deux minutes de martellement intensif, il changea d’appui, mais continua Ă  frapper de la mĂȘme façon. L’idiot, s’il pensait que je n’allais pas comprendre ce qu’il voulait
 De cette façon, il perdait une force considĂ©rable Ă  moins de frapper autre chose. Il commença Ă  pivoter, mais quand sa tĂȘte se tourna vers moi, j’avais dĂ©jĂ  mon SAA braquĂ© sur lui, avec sa tĂȘte en ligne de mire. Je doute que ce soit trĂšs judicieux docteur, lançais-je, prenez la pelle. »Il soupirait, plus en rĂ©alisant sa bĂȘtise qu’autre chose. Vraiment parfait tout ça, j’avais tout prĂ©vu, mĂȘme sa tentative de rĂ©bellion. MĂȘme sans mon pistolet, Ă  mains nues, je l’aurais mis en Ă©chec, mais je ne voulais pas l’abĂźmer. Cela aurait Ă©tĂ© d’une tristesse dĂ©plaisante, mais tout se passait Ă  merveille. Menard prit la pelle et se mit Ă  enlever la terre qui Ă©tait sous les dalles brisĂ©es. Il fut obligĂ© de creuser pendant dix longues minutes avant que la pelle n’heurte quelque chose. Le docteur fut pris de terribles tremblements, il essuyait maladroitement son front avant de tomber en arriĂšre. Son rĂ©flexe Ă  Ă©tĂ© de ramper en arriĂšre jusqu’à ce trouver contre le mur, il savait ce qui se trouvait lĂ . Des enfants, n’est-ce pas ? Dis-je avec une voix Ce.. Ce n’était
 J’y Ă©tais obligĂ© !- Pas Ă  moi, je ne suis pas un idiot, Ă©pargnez-moi ces conneries, dis-je avec dĂ©goĂ»t. »J’étais maintenant certaine de sa culpabilitĂ©, il venait d’avouer. J’ai longuement hĂ©sitĂ© avant que je le soupçonne, mais je le tenais. Le travail administratif est formidable, il permet souvent de trouver la piĂšce manquante d’un puzzle compliquĂ©. Je ne me rappelle pas comment je suis tombĂ©e sur les registre de la dĂ©mographie vieille de dix ans de la citĂ© du crĂ©puscule, mais j’ai Ă©tĂ© captivĂ©e. Pas moi de cinquante morts d’enfants en trois mois, j’ai d’abord cru qu’il ne s’agissait lĂ  que du rĂ©sultat de l’épidĂ©mie qui avait Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e. Mais tout de mĂȘme, cinquante, il y a de quoi ĂȘtre curieuse. Ce qui m’a le plus mis la puce Ă  l’oreille n’est autre que le vaccin qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert exactement Ă  la mĂȘme Ă©poque, d’oĂč le fait que les dĂ©cĂšs ont chutĂ©s. Dans ce cas, pourquoi la disparition de ces chers et adorables enfants a continuĂ© une bonne semaine ? Les mĂ©rites du vaccin avaient Ă©tĂ© vantĂ©s, un remĂšde miracle, agissant sans effet secondaire et sans attente. TrĂšs tirĂ© par les cheveux pour que j’y trouve lĂ  une raison quelconque Ă  des meurtres. Sauf quand j’ai remarquĂ© une chose, dix enfants dont la cause de la mort avait Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e comme Ă©tant celle du virus n’ont pas Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Suspect, la cause de la mort sans le moindre Ă©lĂ©ment pour le prouver. J’ai cherchĂ© un peu plus loin, il m’aura fallu cinq jours pour voir un point rĂ©curant chez les dix disparus, le mĂȘme docteur, Ă  savoir Menard. Jouons franc jeu, pourquoi s’en prendre Ă  des enfants ?- L’épidĂ©mie Ă©tait vorace, rĂ©pondit-il sans chercher Ă  se protĂ©ger, plus elle progressait et pire c’était. Les enfants s’en retrouvaient paralysĂ©s Ă  vie, mais ça commençait par petite Ă©tape. Les premiers symptĂŽmes n’étaient que des doigts difficiles Ă  plier, un peu comme une sclĂ©rose. AprĂšs avoir vu trois enfants mourir sous mes yeux car ils n’étaient mĂȘme plus capable de se nourrir, avec ou sans aide, c’en Ă©tait trop. Je n’ai pas fais ça de gaietĂ© de cƓur, vous savez
 - Pourtant, il y avait un vaccin, mais je ne le savais pas encore, ce jour lĂ , j’en ai soulagĂ© dix qui commençaient Ă  montrer des symptĂŽmes, ce n’est que le lendemain que j’ai reçu le remĂšde
 »SoulagĂ©, il aurait attendu un jour, ils l’auraient vraiment Ă©tĂ©s
 Quand on sait que la maladie mettait deux semaines Ă  tuer aprĂšs les premiers stigmates, il aurait pu attendre. Dans toute cette affaire, le moins aisĂ© avait Ă©tĂ© de trouver oĂč les corps avaient Ă©tĂ© dissimulĂ©s. C’est Ă  cette Ă©poque que le tunnel avait Ă©tĂ© arrangĂ©, dalles, tout avait Ă©tĂ© mis en bon Ă©tat par de longs et fastidieux travaux. J’avais rendu une visite Ă  l’appartement de Menard, aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© ses faits et gestes. Aussi Ă©trange que cela puisse paraitre, il avait laissĂ© des traces derriĂšre lui, dĂ©libĂ©rĂ©ment. Un simple schĂ©ma de l’architecture du tunnel avec des endroits prĂ©cis notĂ©s d’une croix. J’ai vĂ©rifiĂ© en creusant et j’ai tout remis en place. Vous regrettez ? Dis-je en simulant la Bien sĂ»r ! Qu’es-ce que vous croyez ? Je ne suis pas un monstre !- Moi, si. »Il tourna la tĂȘte vers moi lorsqu’il comprit ce que je m’apprĂȘtais Ă  faire, mais trop tard, il Ă©tait trop tard pour lui. Une injection de tranquillisant s’est infiltrĂ©e dans sa nuque, le plongeant dans un profond sommeil, c’était la derniĂšre fois qu’il s’endormait, la toute derniĂšre fois. Lorsque je tue un homme tel que Menard, j’aime que ce soit parfait, jusqu’à la prĂ©sentation du corps inanimĂ©. Il allait devenir une Ɠuvre d’art, j’avais le temps nĂ©cessaire Ă  le faire contentieusement, il mĂ©ritait une belle mort, aprĂšs tout, il aimait les enfants, lui aussi. J’ai allongĂ© le corps droit comme un I. J’ai vĂ©rifiĂ© son pouls, il se faisait de moins en moins prĂ©sent. Il avait la chance de pĂ©rir d’une overdose sans aucune douleur. J’ai dĂ©terrĂ© les restes de corps enfantins, pour les placer cĂŽte Ă  cĂŽte, cinq Ă  gauche de Menard, cinq Ă  droite. Tous Ă©taient placĂ©s de la mĂȘme façon. La personne qui dĂ©couvrirait ça, alerterait les forces de l’ordre. Tout le monde trouver vite le lien entre cet ancien docteur et dix enfants portĂ©s disparus. Ils se tenaient la main, comme un groupe d’ami, personne ne trouvera cette image belle, mais moi si. Elle offrait un paradoxe, de jeunes et purs enfants, salis par la terre, mĂ©connaissables, des parties de corps en moi. Au centre, un assassin Ă  l’ñme torturĂ©e pourtant Ă  l’apparence si propre, dĂ©licate. J’ai coupĂ© une mĂšche de cheveux Ă  Menard pour finaliser, j’avais mon trophĂ©e, suis partie en ayant attrapĂ© le parapluie. Quand je suis sortie, plus la moindre pluie, le vent avait cessĂ© et les corbeaux Ă©taient absents. MĂȘme le passage ne riait plus, sa faim Ă©tait passĂ©e, j’étais seule. J’ai laissĂ© le vaisseau de Menard oĂč il Ă©tait, je n’avais rien laissĂ© de compromettant, j’avais portĂ© des gants toute la soirĂ©e. Finalement, n’ayant pas besoin de parapluie, je l’ai laissĂ© par terre, juste lĂ . Le clochard que j’avais vu plus tĂŽt se dirigeait vers moi, sans m’apercevoir. Il aura de quoi s’abriter de la prochaine pluie, mais dans le fond, ça m’était bien Ă©gal.
Jesuis le maßtre de mon destin, le capitaine de mon ùme. pisselitenforce. Description : Juste des p'tits bouts de moi, des mes amis, de mes délires. Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Choisir cet habillage; Ses Honneurs (5) » Suite. Son profil. pisselitenforce 33 ans France. Partage. Tweet; Amis 0; Design by lequipe-skyrock Choisir cet

Invictus signifie invincible. Ce poĂšme a Ă©tĂ© Ă©crit par William Ernest Henley suite Ă  l’amputation de son pied. Il symbolise la rĂ©sistance, la rĂ©silience face Ă  l’adversitĂ©. Il fut l’une des sources d’inspiration de Nelson Mandela, enfermĂ© pendant 27 ans Ă  la prison de Robben Island. Chacune de ses lignes montre ce qu’il y a de meilleur dans l’homme confrontĂ© Ă  ce qu’il y a de pire dans l’accomplissement de sa destinĂ©e. Dans les tĂ©nĂšbres qui m’enserrent, Noires comme un puits oĂč l’on se noie, Je rends grĂące aux dieux quels qu’ils soient, Pour mon Ăąme invincible et fiĂšre. Dans de cruelles circonstances, Je n’ai ni gĂ©mi ni pleurĂ©, Meurtri par cette existence, Je suis debout bien que blessĂ©. En ce lieu de colĂšre et de pleurs, Se profile l’ombre de la mort, Je ne sais ce que me rĂ©serve le sort, Mais je suis et je resterai sans peur. Aussi Ă©troit soit le chemin, Nombreux les chĂątiments infĂąmes, Je suis le maĂźtre de mon destin, Je suis le capitaine de mon Ăąme. Le texte original pour les anglophones Out of the night that covers me, Black as the pit from pole to pole, I thank whatever gods may be For my unconquerable soul. In the fell clutch of circumstance I have not winced nor cried aloud. Under the bludgeonings of chance My head is bloody, but unbowed. Beyond this place of wrath and tears Looms but the Horror of the shade, And yet the menace of the years Finds and shall find me unafraid. It matters not how strait the gate, How charged with punishments the scroll, I am the master of my fate, I am the captain of my soul.

MangaSpy X Family : le Tome 9 de Spy x Family aura le Voir le deal. SNOW FALLS 3.0 :: Meeting and Confessions. :: Le Je suis le capitaine de mon Ăąme le pingu son message; Bienvenue Ă  Fairbanks. Peter Obkins. Âge: 32 Discussions: 10. Sujet: Je suis le capitaine de mon Ăąme 02.07.14 12:00: Peter Obkins. Feat Richard Madden. Nom Autres designs que vous aimeriez certainementpar TypologiePaperCo10,25 €par posterQtĂ© votre Ɠuvre !À partir de 24,00 €Ajoutez au panier pour voir les cadres rGkNmU.
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